Le Cameroun «est en retard» sur les infrastructures pour l’organisation de la Can 2021, a indiqué dans le quotidien camerounais en ligne, Press-Sport, Patrick Mboma, l’ancien attaquant des Lions Indomptables. «Pour la prochaine Can, le Cameroun est en retard par rapport à ses infrastructures même si à ce niveau je ne m’inquiète pas trop. Mais, il y a les routes, les aéroports», a soutenu l’ancien attaquant vainqueur des Coupes d’Afrique des nations 2000 et 2002.
L’attaquant camerounais à la retraite, a fait cette déclaration à Abidjan où il était venu en tant qu’invité spécial de la Fédération ivoirienne de football lors du démarrage de la saison 2019-2020, le week-end dernier.
Désigné pour abriter la Can 2019, le Cameroun a été remplacé au pied levé par l’Egypte après que la Caf a constaté que le pays n’était pas prêt du point de vue des infrastructures.
Il faut rappeler que le Cameroun avait posé sa candidature pour organiser une Can à 16 avant la Caf ne décide en juillet 2017 que la compétition majeure du football africain se jouera avec 24 équipes.
Appelé à abriter la Can 2021, il est établi, selon l’attaquant à la retraite devenu consultant sur la chaîne française Canal+, qu’il y a un retard dans les travaux.
Son ancien coéquipier, Bernard Tchountang, estime que le Cameroun aura les infrastructures mais dit craindre que le conflit dans la zone anglophone, amène la Caf à renoncer à y organiser la prochaine édition.
«La Côte d’Ivoire doit éviter les erreurs du Cameroun»
Au cours de cet échange, l’ancien attaquant des Lions Indomptables a demandé aux autorités ivoiriennes de ne pas commettre les mêmes erreurs d’organisation que le Cameroun.
«Pour être prête en 2023 pour la Can, la Côte d’Ivoire doit commencer les grands travaux maintenant. Il ne faudrait pas que la Côte d’Ivoire commette les mêmes erreurs que le Cameroun», a-til conseillé.
Avec Aps