Pas de surprise pour Walid Sadi ! Seul candidat en lice, le dirigeant a logiquement été élu président de la Fédération algérienne de football ce jeudi. Celui qui a occupé par le passé les fonctions de manager de la sélection a récolté 76 voix pour, 5 contre et un vote nul, sur un total de 82 votants qui se sont exprimés sur les 97 membres de l’Assemblée générale élective.
Après l’invalidation des dossiers de Meziane Ighil et Abdelkrim Medouar par la Commission électorale de la Fédé, ce qui a fait grand bruit, l’élection de Walid Sadi ne faisait l’ombre d’un doute. Agé de 41 ans, l’Algérien a été par le passé l’ancien bras droit de l’emblématique président Mohamed Raouraoua.
La Fifa grince des dents
Son élection fait suite à la démission de son prédécesseur, Djahid Zefizef, seulement un an après son élection à la suite du départ de Amara Charafeddine, lui-même démissionnaire. Alors que Walid Sadi aura pour mission de finir enfin ce mandat très perturbé censé s’achever fin 2025, la Fifa, représentée à l’élection par Gelson Fernandes, Directeur régional de la Division associations membres pour l’Afrique, a tapé du poing sur la table. «Trois élections en un an, nous considérons à la Fifa que ce sont des choses qui retardent le développement du football», a grondé l’ex-international suisse devant l’assemblée. D’où l’unité promise par le nouvel élu.
«Unir la famille footballistique représente à mes yeux, une des principales clés pour la réussite de notre projet, car même si les avis peuvent diverger, nous sommes tous animés par la même passion et par le même amour pour le football national. A partir de là, et pour le bien de ce dernier, je pense que beaucoup de choses peuvent être mises de côté pour permettre de travailler dans le même sens», avait assuré Walid Sadi quelques jours avant son élection. «Je m’engage à garder la porte ouverte à tout le monde, car toutes les bonnes volontés seront les bienvenues pour nous aider à combattre la corruption, la médiocrité et la marginalisation. Je m’engage aussi à rassembler toutes les énergies positives et à les canaliser, dans la perspective de promouvoir le football national.»
Le nouveau président conforte Belmadi
A peine intronisé, Walid Sadi n’a pas attendu longtemps pour exprimer tout son soutien à Djamel Belmadi à la tête des Fennecs. «Pour que nous soyons clair sur ce sujet, et j’espère que l’on arrêtera de spéculer sur ça, il faut laisser Belmadi travailler tranquillement. Il a tout notre soutien, tout notre appui. Je vous assure même que je lui mettrai le double des moyens actuels pour qu’il mène à bien sa mission», confie le nouveau patron du football qui devient le 3ème président de la Faf en l’espace de 3 ans.