Point de Mohamed Raouraoua comme espéré par certains, mais toujours pas de nouveaux visages postulant à concourir à la présidence de la Fédération algérienne de football dont l’Ag élective est prévue le 21 septembre prochain.

A l’issue du dernier délai fixé hier par la Commission électorale, trois candidats ont déposé leur dossier de candidature à la présidence de la plus haute instance de gestion du football algérien. Il s’agit de Meziane Ali Ighil, Walid Sadi et Abdekrim Medouar, trois figures bien connues dans le circuit du sport roi en Algérie.
Le premier n’est autre qu’un ancien footballeur international au Nahd, ex-sélectionneur national et Dtn/Faf. C’est aussi un ancien président du club de son enfance, le Nahd.
Meziane Ighil bénéficie, à l’occasion du prochain scrutin, du soutien de l’Amicale des anciens joueurs internationaux présidée par Ali Fergani. Dans sa liste, l’ancien arrière gauche a coché les noms des représentants de certains clubs (Csc et Mca notamment) et de Mohamed Maouche, membre de l’équipe du Fln et du bureau fédéral sous Zetchi, Amara et Zefizef. C’est un signe frappant de cette candidature que beaucoup pensent comme étant celle du «pouvoir».
Le second candidat, Walid Sadi, a travaillé à la Faf sous Mohamed Raouraoua. Il était connu pour être surtout l’œil du président au sein de la sélection puisqu’il occupait le poste de Manager général des Verts quand Rabah Saadane dirigeait la sélection. Sadi, qui a souvent annoncé sa candidature, mais espérait celle de son mentor Mohamed Raouraoua, a été aussi un dirigeant très actif au sein de l’Es Sétif quand cette équipe dominait le football national et s’est offert des titres internationaux. Serait-il encore «l’homme de main» de celui qui a dirigé la Fédération algérienne de football de 2001 à 2017, avec un intermède Hamid Haddadj ?
Le troisième candidat est aussi un vieux de la vieille.
Abdelkrim Medouar était président de l’Aso Chlef, puis a conduit la Lfp quand Zetchi a déchargé feu Mahfoud Kerbadj de la mission de diriger l’instance de gestion des deux ligues professionnelles. Ex-député Fln, le natif de Chlef n’est pas en odeur de sainteté avec beaucoup de membres de l’Ag de la Faf. Des présidents de club, ceux des ligues et même les membres issus des différents collèges (arbitres, internationaux, etc.).
Il va à l’élection de la Fédération algérienne de football, si son dossier est accepté, en potentiel vainqueur. Sa dernière sortie publique, où il a déclaré qu’il ne s’est jamais senti autrement que président, a choqué pas mal de personnes. Mais avant l’épreuve des urnes, le trio devra passer entre les mailles du filet tendu par la Commission électorale de l’Ag élective de la Faf. Celle-ci a fait savoir qu’elle appliquera la réglementation en matière des critères d’éligibilité dans toute sa rigueur. Ighil, Sadi et Medouar vont certainement passer deux nuits blanches supplémentaires avant de se lancer dans la campagne.
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