En marge de l’Assemblée générale annuelle de la Fédération algérienne de football (Faf), le président Walid Sadi a été taclé par son prédécesseur Amara Charef-Eddine. Ce samedi, la Faf tenait son Assemblée générale annuelle où plusieurs points étaient à l’ordre du jour, y compris le déficit financier de l’instance, l’élimination de l’Usm Alger de la Coupe de la Caf dans l’affaire Rs Berkane, la rencontre avec le président de la Confédération africaine de football (Caf), Patrice Motsepe, et les prochaines échéances de l’Equipe nationale. Sans oublier la douloureuse élimination dès le premier tour de la Can 2023.
En marge de ladite assemblée, l’ex-président Charef-Eddine Amara (2021-2022) a dézingué l’actuel homme fort de la Faf, Walid Sadi, sur sa page officielle Facebook. «Pas de gloire quand on détruit», peut-on lire. Selon les indiscrétions de La Gazette du Fennec, l’homme d’affaires s’est vu interdire l’accès à l’assemblée. D’où son coup de gueule.
Accusé de manquer à ses promesses
Un autre recalé, mais plus discret : Djahid Zefizef. Celui qui a jeté l’éponge à la tête de la Fédération à la mi-juillet 2023 a, lui, été écarté au motif que sa démission le disqualifiait d’office à l’Ag. Un énorme camouflet pour le sexagénaire et Amara donc, tous les deux présents l’an dernier lors de l’intronisation de Sadi. Reste à savoir si leur exclusion pourrait remettre en cause la validité de cette Ag.
Les anciens boss Mohamed Raouraoua et Kheireddine Zetchi ont eux brillé par leur absence, alors qu’ils avaient reçu l’invitation. Sadi se retrouve ainsi accusé d’exclure ses prédécesseurs, manquant ainsi à ses propres promesses d’inclure les anciens dans sa gouvernance. Une dissension interne naissante qui tombe plutôt mal alors que l’instance est déjà en conflit avec la Caf et le Maroc, sur fond de controverse autour du maillot de la Rs Berkane.
Afrik-foot