La suspension pour sept matchs dont Youcef Atal a écopée de la part de la Ligue de football professionnel (Lfp) en France, n’a pas que des répercussions sur son club, l’Ogc Nice. En effet, l’international algérien ne peut pas disputer de match officiel. Et, pour ne rien arranger, il y a l’interdiction de s’entraîner avec le club, qui est effective depuis le 18 octobre dernier.

Ainsi, cette situation est hautement préoccupante car elle impactera inévitablement sa forme avant la Can 2023 (13 janvier-11 février 2024) en Côte d’Ivoire.
Certes, Atal peut faire appel de la décision. Cependant, dans l’état actuel des choses, il ne peut pas retrouver les terrains français avant le 20 décembre prochain. Soit à un peu plus de trois semaines du début du tournoi africain.

Van Den Kerkhof (Guitoune) n’est pas compétitif !
Clairement, le casse-tête est là pour Belmadi. Ce dernier sera dans l’obligation de tenter le pari avec Atal et essayer de le remettre d’aplomb pour l’épreuve continentale lors du mini-stage précompétitif. On peut donc penser que même dans le cas d’un licenciement par le Gym, le coach des Fennecs mettra Atal dans la liste des 23 pour le rendez-vous ivoirien.

Ce scénario est plus que plausible. D’autant plus que Kevin Van Den Kerkhof (Guitoune) n’est pas vraiment au top de sa forme avec le Fc Metz (Ligue 1 Uber Eats) qu’il a rejoint cet été en provenance du Sc Bastia (Ligue 2). Celui qui compte 2 capes seulement avec les Verts n’a fait que 5 apparitions (0 titularisation pour 123 minutes jouées) avec les Messins.

Si sa situation ne s’améliore pas, Belmadi se retrouvera presque dans la même situation que lors de la Can-2019, quand il a dû composer sans Atal (blessé) pour le quart de finale, la demi-finale et la finale. C’était Mehdi Zeffane qui avait pris le relais.

La marge de manœuvre au poste semble très restreinte. De surcroît, Akim Zedadka ne joue même plus avec Lille, alors que Mehdi Leris, exilé à Stoke City en D2 anglaise, joue davantage comme un joueur offensif. Tout cela va en faveur de Haïthem Loucif qui pourrait «sauver sa peau» et avoir une place pour la Can-2023 afin d’évoluer comme latéral droit, alors que Djamel Belmadi l’a longtemps pris pour jouer à gauche.

Somme toute, il faudra suivre l’évolution de la situation de Atal, avec tout le brouillage qu’elle pourrait engendrer pour les plans de Belmadi. Quand ce ne sont pas les blessures, ce sont les «démêlés». Une vraie malédiction.
Lagazettedufennec