Alimentation en eau potable : La Sones expose ses réponses concrètes

Le Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), Charles Fall, qui intervenait lors d’un panel tenu dans le cadre du Forum mondial de l’eau, a listé un certain nombre de réponses apportées par le gouvernement du Sénégal, afin d’améliorer l’approvisionnement des populations de beaucoup de localités en eau.Par Alioune Badara NDIAYE( Correspondant)
– Les Sénégalais vivent depuis des mois un meilleur confort dans l’accès à l’eau dans plusieurs localités du pays. Le Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Snes), Charles Fall, a tenu à le rappeler, égrenant les gros efforts déployés par le gouvernement pour en arriver à ce niveau. «Comme réponses concrètes, nous avons tous constaté la forte amélioration qu’il y a eu dans l’alimentation en eau potable de Dakar et ses environs depuis la mise en service du projet de la 3ème usine de Keur Momar Sarr. Cela a permis à pas mal de localités, qui jadis avaient des difficultés dans leur alimentation, de se voir être beaucoup plus confortables», a expliqué le Dg de la Sones, qui s’exprimait lors d’un panel tenu dans le cadre du 9e Forum mondial de l’eau. «D’autres projets de cette nature ont permis à d’autres localités d’avoir accès à l’eau. Je pense au stress hydride que nos frères et sœurs de Kédougou vivaient jusqu’à un passé récent», a-t-il dit, évoquant comme réponse le projet de transfert d’eau depuis Itato, qui a fortement soulagé les kédovins. «Pas mal de localités, de régions de l’intérieur ont bénéficié de ces réponses concrètes», a relevé M. Fall. Il a dans cette dynamique mis en exergue le raccordement de la Petite-Côte à l’usine de Kms3. «Depuis 15 jours maintenant, Mbour est alimenté en sus des forages par un appoint qui nous vient de Kms3 et ce projet va se poursuivre dans les semaines à venir avec la mise en service de la phase Pointe Sarène ainsi que Joal en passant par Mbodjiène», a-t-il expliqué, notant que la rencontre a été aussi une occasion d’échanger sur la problématique du financement dans le secteur. «Comment faire pour que l’eau puisse continuer à financer l’eau», a-t-il mis en avant comme questionnement au centre des échanges entre professionnels. Le défi est ainsi, selon Charles Fall, l’accès universel à l’eau potable dans un délai n’excédant pas 2030.
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