De 52 tonnes en 2017, la quantité d’huile brute d’arachide raffinée est passée à 4082 tonnes en 2018, selon la Direction de la provision et des études économiques (Dpee).

Sur l’année 2018, la branche des «corps gras alimentaires» est restée dynamique. Selon la Direction de la provision et des études économiques (Dpee), l’activité a connu une hausse de «17,8%, à la faveur de la bonne tenue du raffinage d’huile brute d’arachide qui a atteint une quantité de 4082 tonnes à fin décembre 2018 contre 52 tonnes un an plus tôt». Dans sa note de conjoncture du quatrième trimestre 2018, ce démembrement du ministère de l’Economie, des finances et du plan assure que «l’évolution de cette activité reflète la signature, le 13 mars 2018, d’une convention entre les acteurs de la filière huile et l’Etat du Sénégal. Le protocole d’accord vise à faciliter la commercialisation de l’huile raffinée d’arachide, à travers sa consommation au niveau local. A cet effet, il stipule la vente de toute la production d’huile brute d’arachide aux industriels qui sont chargés du raffinage et de la cession du produit fini aux distributeurs. Ces derniers assurent la vente totale de l’huile raffinée d’arachide aux consommateurs, sous peine d’être privés de quota d’importation d’autres types d’huile».
Le litre devrait coûter dans les grandes surfaces 1 290 francs Cfa, plus bas que le prix qui était en vigueur sur le marché, 1 400 francs Cfa le litre.
S’agissant de la production de tourteaux d’arachide, note le document de la Dpee, «elle a également augmenté de 59,9% sur la période. Pour sa part, la production d’huile brute d’arachide s’est confortée de 54,7% en liaison avec l’augmentation de 95,1% du niveau de collectes de graines évalué à 187 mille 366 tonnes de graines d’arachide à fin décembre 2018 contre 96 mille 024 tonnes un an plus tôt. Au total, les exportations d’huiles brutes d’arachide ont augmenté de 249% et les ventes locales d’huile raffinée d’arachide se sont bien orientées à 1.119 tonnes vendues à fin décembre 2018 contre 4 tonnes un an plus tôt.
Au cours du quatrième trimestre de 2018, la fabrication de corps gras alimentaires s’est consolidée de 22,1%, en variation trimestrielle, essentiellement portée par la production d’huile brute d’arachide qui a cru de 39%, à la faveur d’une meilleure gestion de la trituration. Par contre, lit-on dans le document, «aucune production d’huile raffinée d’arachide n’a été réalisée sur la période. En variation glissante sur un an, la fabrication de corps gras alimentaires s’est fortement renforcée de 164,1% au quatrième trimestre 2018, en liaison avec les performances de la trituration estimées à un taux de 278,1% et en l’absence de production d’huile raffinée».