Aliou Cissé, coach des Lions : «L’Ouganda, c’est du costaud !
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Vainqueur du Kenya malgré un début poussif, Aliou Cissé se projette déjà sur l’Ouganda, adversaire des Lions en 8es de finale.
Comment analysez-vous la victoire des Lions face au Kenya ?
Nous sommes en progression. Mais nous restons lucides avec beaucoup d’humilité. Je crois qu’aujourd’hui, sur notre animation offensive, il y a des choses très intéressantes. On arrive à se retrouver un peu plus sur des triangles de jeu. On arrive à un moment donné, à faire sortir le ballon, à calmer le jeu pour récupérer, je pense que c’est très intéressant. Mon regret, c’est surtout par rapport aux occasions qu’on s’est créées et qu’on a eu du mal à marquer au début. Il y a beaucoup de maladresses devant le but, beaucoup de mauvais choix. Ce sont des choses qu’il faut quand même travailler. Lorsqu’on a l’occasion de tuer un match, il faut le faire rapidement.
Vous avez un attaquant qui a fait une bonne saison en Turquie, Mbaye Diagne. Est-ce que c’est un joueur sur qui vous comptez ?
Mbaye Diagne a marqué plus de 30 buts. Le problème ce n’est pas un attaquant qui marque ou qui ne marque pas. Le problème, c’est que quand on se met en situation devant le but, il faut être plus agressif. Sinon les qualités de Diagne, je les connais. J’ai aujourd’hui trois attaquants qui sont capables de jouer. La compétition va continuer. On verra bien comment ça va se passer.
Est-ce que c’est Sadio Mané qui est désigné pour tirer les penalties ?
Effectivement ! C’est lui qui est désigné pour les tirer. Il n’y a rien qui a été improvisé. C’était donc normal de le voir prendre le ballon.
Comment voyez-vous le prochain match contre l’Ouganda ?
C’est une rencontre de huitième de finale donc à élimination directe. Nous savons que c’est une équipe très costaude. Sur ces dernières années, c’est l’équipe qui a moins perdu à domicile. On les avait joués en match amical avant de partir à la Can 2017. On avait fait nul blanc et tout le monde nous disait que c’était une petite équipe. J’avais dit à l’époque : attention, cette équipe est en train de progresser. C’est une équipe qu’il faut respecter, même si nous avons aussi des arguments à faire valoir. On a quatre jours pour préparer ce match. Il faut se remettre au travail, récupérer rapidement. Si on veut aller loin, il va falloir faire face à toutes ces équipes.