Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), est en phase avec les députés du Parti démocratique sénégalais (Pds) en jugeant légitime la décision de mettre en œuvre une Commission d’enquête parlementaire. «Si le Pds estime nécessaire qu’il doit être rétabli dans ses droits, si la loi lui permet de saisir l’Assemblée, je pense qu’il faut faire la lumière dans cette affaire», fait-il remarquer.

Considérant que le Conseil constitutionnel «a plus d’outils pour vérifier tout cela», Aliou Mamadou Dia de souligner que le Pur fera connaître la posture que devront adopter ses députés au moment de la désignation des membres de la Commission d’enquête parlementaire. C’est à ce moment, souligne-t-il, que leur position sera connue.

Le Pur est dans une dynamique d’opposition, tient-il à souligner lors de son passage hier à l’émission «Le Grand Jury». C’est une toute autre lecture que le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) a du problème de la double nationalité de Karim Wade. Aliou Mamadou Dia dit poser une question de principe s’agissant de la double nationalité. «La «sénégalité» de Karim ne fait pas l’objet de doute. Il s’agit du fils d’un ancien Président de ce pays, en l’occurrence le Président Abdoulaye Wade. S’il décide de renoncer à sa nationalité française, c’est comme s’il renonçait à une partie de lui-même. Sa maman est Française, donc il peut aussi être Français. Il a quand même eu le courage de renoncer à une partie de lui-même pour pouvoir servir le Sénégal. Je pense que c’est extrêmement important», avance Aliou Mamadou Dia. Ce dernier estime que le débat public ne devrait pas porter sur «des questions qui peuvent être considérées comme personnelles». Dans la mesure où, selon lui, cela est susceptible «d’avoir des ramifications qu’on ne souhaite pas pour notre pays».

Le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement reste persuadé que la législation actuelle doit être revue «afin qu’on ne prive pas les Sénégalais qui souhaitent accéder à la magistrature suprême de pouvoir briguer le suffrage des Sénégalais». Aliou Mamadou Dia de défendre l’idée selon laquelle la Présidentielle doit être «une élection inclusive».
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