Alioune Sarr, ministre du Tourisme et maire de Notto Diobass : «La décision de rouvrir les salles est adossée à une démarche scientifique»
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Le ministre du Tourisme et des transports aériens et maire de Notto Diobass explique la décision de reprise des cours : «La décision du gouvernement du Sénégal d’ouvrir les salles de classe le 2 juin est adossée à une recommandation du corps médical, des experts du pays en santé publique qui, après avoir évalué la situation sanitaire du pays, dans cette période du 2 juin, sont arrivés à la recommandation que le Sénégal peut ouvrir ses salles de classe.» Alioune Sarr, qui s’exprimait en marge d’une remise d’un lot de produits d’hygiène composé de 88 cartons de gel soit 2 mille unités, 45 thermo-flashs, 300 lavoirs, à la communauté éducative de sa commune dans le processus de reprise des cours prévue le 2 juin, tient à éteindre les polémiques qui escortent cette décision étatique. Selon l’édile du Diobass, cela veut dire tout simplement que «sur le plan sanitaire, les populations doivent être rassurées, puisqu’il s’agit d’une décision adossée à une démarche scientifique». Cependant, dit-il, «la situation demande une obligation et une responsabilité de chaque citoyen et de chaque citoyenne. C’est dire que les gestes barrières, les mesures de distanciation physique doivent être appliquées par les élèves et tous les acteurs, à la maison, sur le chemin de l’école, mais aussi dans l’établissement». Il a demandé donc aux enseignants «de poursuivre la sensibilisation dans les salles de classe».
Par ailleurs, le ministre du Tourisme et des transports aériens indique que son geste de doter les écoles de sa commune des produits d’hygiène «traduit l’engagement de la commune de Notto Diobass dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus». Il renouvèle «la disponibilité du Conseil municipal et de l’ensemble des acteurs de la commune à accompagner le système éducatif local dans tout ce processus». Parce que, à l’en croire, «la commune de Notto Diobass se fait l’obligation d’être aux côtés de l’éducation et des différents acteurs dans le cadre de ce combat commun».