Pourquoi avoir réuni la famille du basket africain alors qu’on est en plein All Star Game ?
Simplement parce que c’est devenu une tradition. On l’avait commencé dès le lancement de Nba Africa en 2010 à Dallas. Et chaque année, cet évènement a lieu. Evidemment, ces trois dernières années, ça a pris de l’envergure. C’est donc une opportunité pour nous de démontrer l’importance que nous accordons à l’Afrique et aussi de célébrer les progrès et le développement du basket sur le continent.

Vous avez annoncé le pays devant abriter la prochaine édition de Nba Africa Game à savoir l’Afrique du Sud. Pourquoi vous y retournez ?
On a eu beaucoup de succès lors du premier match en 2015. Il y a eu une très forte demande de la part du public du basket de tout le continent. Il y a beaucoup de pays qui aimeraient abriter cet événement. Nous allons donc retourner à Johannesburg le 5 août prochain pour une deuxième fois. C’est vraiment pour répondre à l’appel du public, de tous les fans de basket, pas seulement sud-africain, mais aussi de beaucoup de pays. Cet été au mois d’août, on a organisé pour la première fois le Basket Wi­thout Borders en Angola. Nous sommes très excités par rapport à l’opportunité d’organiser ce match dans le même format avec une sélection de Team Usa contre une sélection des joueurs de l’Afrique. Beaucoup de joueurs sont en train de signer dans différentes équipes. Il y a un très fort intérêt de la part des joueurs, les super stars de notre Ligue. Nous allons faire d’autres annonces dans les mois qui viennent par rapport à la composition de ces deux équipes.

Pourquoi n’avoir pas choisi un autre pays dans la mesure où il y en a d’autres qui sont intéressés ?
Nous voulons juste bâtir sur le succès de la dernière édition en Afrique du Sud. Mais, c’est sûr que dans le futur, ce sera d’autres pays. Nous avons déjà commencé à entreprendre des démarches pour organiser les matchs dans un autre pays.

On voit beaucoup de jeunes africains sélectionnés lors du All Star Game. Quel est le message que vous leur adressez ?
D’abord, leur présence reflète le progrès qui se fait en Afrique. Aussi, en termes de la popularité de la Nba, les exercices de développement que nous menons depuis plus d’une décennie sur le continent sont en train de porter leurs fruits. Il y a cinq joueurs africains qui ont été draftés en juin dernier. Au début de la saison, il y a eu 14 joueurs représentant le continent au sein des équipes. Cela témoigne de ce qui se passe en matière de développement sur le continent.