«Après l’étude de la météo sur la houle, les acteurs du domaine maritime se sont réunis et on a dit qu’on devait tracer un chemin sur la mer, c’est-à-dire là où il n’y aurait pas de houle supérieure à 1m 50. Ils sont partis de Gorée et ont fait un tracé maritime. On avait l’option d’avoir des bateaux de classe C qui résistent à des houles supérieures à 1m 50 ou avoir des bateaux de classe D, mais avec un tracé rigoureux qui va éviter les zones où il y a des houles de 1m 50. C’est comme la chaloupe de Gorée qui ne passe pas n’importe où. Le tracé a été fait et il n’y avait pas de problème. On avait la possibilité de faire Dakar Rufisque en 45 minutes parce qu’il n’y avait pas d’autoroute à péage. Mais les gens sont allés dire au Président Wade qu’on s’acheminait avec ces bateaux vers un deuxième naufrage après le Joola.»