Mbaye Sarr, Secrétaire général du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef), s’exprime sur la stabilisation de l’année scolaire. Par Amadou MBODJI –

Mbaye Sarr, Secrétaire général du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef), fixe les conditions d’une année scolaire apaisée. «Nous constatons malheureusement que cette rentrée se fait à plusieurs vitesses à cause d’un certain nombre de facteurs bloquants. D’abord, les élèves dont les écoles sont encore occupées par les eaux ne pourront pas vivre une rentrée effective. Ensuite, les élèves qui doivent entrer dans les abris provisoires non encore confectionnés vont devoir malgré eux prolonger leurs vacances, regrette le Sg du Sadef.

Ce qui, encore une fois, pose la question de l’iniquité dans le traitement des élèves dans notre pays.»

Mbaye Sarr ajoute : «C’est pourquoi il urge d’éliminer les abris provisoires qui ne font que compromettre le développement de l’enfant.» Selon lui, «si nous voulons obtenir la réussite des élèves dans notre pays, il nous faut garantir de meilleures conditions d’enseignement-apprentissage, avec bien entendu la satisfaction d’un certain nombre de préoccupations dont le déficit du personnel enseignant, le déficit des tables-bancs, la lancinante question des enseignants décisionnaires, la retraite à 65 ans, la formation diplômante des contractuels, des chargés de cours, et des instituteurs diplômés qui réclament leur mise en position de stage à la Fastef». Il prévient : «Si nous arrivons à régler toutes ces questions, nous pouvons espérer vivre une année scolaire stable. Sinon, elle risque d’être instable comme celles des années précédentes.»
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