Les Législatives et leur lot de contestations et de tensions passé, le chef de l’Etat appelle au dialogue sur le processus électoral et le statut de l’opposition.
Le président de la République a lancé un nouvel appel au dialogue à l’opposition samedi, après la prière de la Tabaski à la grande mosquée. Devant le pupitre et en présence de l’imam ratib, Alioune Moussa Samb, le grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Maktar Diop, le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, Alioune Ndoye, maire de Dakar Plateau, Macky Sall a déclaré : «Je reste ouvert au dialogue. Je suis un homme de dialogue, un homme d’ouverture.» L’organisation et le processus des élections législatives du 30 juillet dernier ont été émaillés de nombreux dysfonctionnements. Et dans ce sens, le chef de l’Etat, après avoir rappelé le lancement de la Journée nationale du dialogue en mai 2016, prône des concertations entre les différents acteurs politiques. «La classe politique doit échanger pour évaluer ensemble le processus que nous venons de vivre concernant les élections législatives et anticiper sur ce qui va venir puisque nécessairement il y aura des choses à modifier. Nous avons vu la difficulté des 47 listes. Donc, si nous ne prenons pas des mesures particulières par rapport à un certain nombre de situations, il arrivera un moment où il sera impossible d’exercer le vote puisque nous serons dans une confusion totale et généralisée. Nous devons discuter et échanger sur l’amélioration continue du système électoral sénégalais», a-t-il indiqué.
Statut du chef de l’opposition
Ballon de sonde ou pas ? Le chef de l’Etat a aussi évoqué la question du chef de l’opposition qui a été adoptée par le référendum du 20 mars 2016, mais qui peine à se concrétiser. En effet, le hic se trouvait dans les modalités de désignation du chef qui devrait être entre la deuxième force de l’opposition parlementaire et la deuxième à l’issue de la Présidentielle. Seulement, l’on est en face de coalition et non de parti. Et naturellement, le statut devrait revenir au Pds et ses alliés qui sont arrivés deuxième derrière Benno bokk yaakaar. Le chef de l’Etat souhaite, en tous les cas, comme pour le processus électoral, des concertations sur cette question qui est loin d’être tranchée.
msakine@lequotidien.sn
Mr, le président je vœux bien vous croire, mais mais chat échaudé craint le froid. Libérez Khalifa Sall d’abord et je vais essayer de vous croire.