Le sous-secteur de l’horticulture a bénéficié cette année, de financements à hauteur d’1 milliard de francs Cfa dans le cadre du Projet d’intensification éco-soutenable de l’agriculture dans les Niayes (Piesan). Le Ministre de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire (Maersa) l’a fait savoir hier, indiquant dans la lancée que 246 projets ont été visés à travers ces financements. Aly Ngouille Ndiaye s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise de chèques aux bénéficiaires, organisée à l’auditorium de la Sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng. «Le Piesan rentre bien dans le cadre des orientations édictées par les politiques publiques avec près de 246 projets financés cette année, pour plus d’1 milliard 12 millions francs Cfa», a relevé le Maersa dans son allocution. Il a fait savoir que les bénéficiaires sont composés de 222 sous-projets individuels, 15 sociétés coopératives, 4 unités de transformation et 6 champs-écoles de démonstration. Il a exhorté les bénéficiaires à faire usage optimal de ces financements, sous forme de dettes, pour une bonne réussite et une perpétuation du projet. «Au-delà de la remise de chèques, cette cérémonie est une occasion de baliser la voie pour une souveraineté durable du sous-secteur horticole. En effet, la mise en application effective de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire 2024-2028 permettra au sous-secteur horticole de satisfaire trois exigences fondamentales», a souligné M. Ndiaye. Il a évoqué le renforcement du financement des industries horticoles et projets productifs à l’image de la cérémonie du jour, l’augmentation de la disponibilité des produits horticoles en quantité et qualité suffisantes et enfin l’accessibilité physique et économique de produits horticoles diversifiés et nutritifs aux populations, listant le trio d’exigences. Le Maersa a aussi donné des recommandations dans la quête de la souveraineté alimentaire, notamment à travers une meilleure structuration du marché. «Le marché des produits horticoles devra être mieux structuré avec le renforcement du système de régulation et de subvention des prix des produits alimentaires», a indiqué le ministre de l’Agri­culture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire.
Par Alioune Badara NDIAYE
Correspondant – abndiaye@lequotidien.sn