Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération a signé lundi dernier à Abidjan avec Serge N’Guessan, Directeur général adjoint de la Banque africaine de développement (Bad) pour l’Afrique de l’Ouest, l’accord de financement de la 1ère phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des réformes stratégiques du Plan Sénégal émergent (Pamrer-I). Selon le communiqué du département ministériel dirigé par Amadou Hott, «l’enveloppe de financement pour le Pamrer 1 est de 62,5 millions d’euros, soit 40,9 milliards de francs Cfa». Ce programme, d’après les services de Hott, «permettra une amélioration de l’administration de l’impôt mesuré par le score Doing business passant de 48,08 points en 2018 à 50 points en 2022, un élargissement de l’assiette fiscale mesurée par une pression fiscale passant de 15,3% du Produit intérieur brut (Pib) en 2018 à 20% en 2023…». Le Pamrer 1, mentionne le document, «est la première phase d’une série de trois opérations constituant un appui budgétaire programmatique qui couvre les exercices des budgets de 2019, 2020 et 2021. Il présente le cadre pluriannuel du programme et prévoit une liste de réformes considérées comme des déclencheurs indicatifs pour la seconde phase (Pamrer 2) et la troisième phase (Pamrer 3) mais également qu’il est aligné sur le Pse (2014-2035) et à son plan d’action prioritaire II (2019-2023)».
Stagiaire