Les fondateurs de Wizall tirent un bilan satisfaisant, après juste un an d’existence sur le marché sénégalais de transfert d’argent et de bons d’achat. Célébrant hier, leur première année d’exercice au Sénégal, Ken Kakeba et Sébastien Vetter, les co-fondateurs, disent avoir réussi à ancrer la start-up au Sénégal et à en faire un acteur à comparer à certains leaders qui sont sur le marché depuis dix années. «Notre particularité, c’est le fait de donner la possibilité au client de choisir l’offre qu’il veut. On ne fait pas que du transfert d’argent. On peut transférer de l’argent, des bons. On peut payer sur un site e-commerce et aujourd’hui, une offre si vaste présente au Sénégal, mais également à l’étranger», assure Ken Kakeba. Aujourd’hui, Wizall compte selon ses promoteurs, plus de 100 mille utilisateurs dans sa base de données, plus de 80 mille transactions d’une valeur totale de 3 milliards de francs Cfa. En trois mois, assurent-ils, la start-up a activé plus de 5 mille points de vente, cela grâce à son partenariat avec certains grands groupes évoluant dans la distribution.
En perspective, Wizall entend amplifier son réseau dans les régions enclavées pour rendre son service plus accessible. L’année 2017, annonce Sébastien Vetter, sera marquée par de nouveaux partenaires et des innovations qui porteront le projet de déploiement panafricain de la start-up sénégalaise. Après un démarrage réussi au Sénégal, elle Kakeba et Vetter visent une expansion sur 16 pays d’Afrique en 3 ans et le lancement de nouveaux services innovants.
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