Les désaccords persistent concernant le point relatif au Statut de l’opposition et, surtout, de son chef. Après les divergences entre majorité, opposition et non-alignés sur le mode de désignation du chef de l’opposition, la question du Statut de l’opposition était hier au menu des acteurs au dialogue politique. Là aussi, ils ne sont pas tombés d’accord sur les droits et devoirs de l’opposition. La majorité a ainsi proposé la mise en place d’un comité d’experts indépendants pour travailler sur la question. Ces experts, d’après Cheikh Sarr, porte-parole de la majorité, ne devraient pas venir des membres du dialogue politique. Opposition et majorité se sont abstenues d’apprécier la proposition de la majorité. La majorité a également préconisé la rationalisation du calendrier républicain. Ainsi, Benoît Sambou et ses camarades prônent que la Présidentielle et les Législatives se déroulent dans la même année. Cela veut dire une élection présidentielle en février et celle du Parlement en juin. Lorsque le chef de l’Etat et les députés seront à mi-mandat, la majorité propose l’organisation des Locales et l’élection des membres du Haut conseil des collectivités territoriales. La dernière rencontre est fixée pour mercredi prochain à Ngor Diarama. L’opposition et les non-alignés vont venir avec leurs propositions.