Internet est un puissant médium. Il peut défaire une carrière en un temps record. Ce n’est pas Harvey Weinstein qui va dire le contraire. Avec le hastagh #Metoo (moi aussi, en anglais) le milliardaire a vu sa réputation chutée en emportant avec elle l’œuvre d’une vie. Accusé d’agression sexuelle par 2 actrices dans les colonnes du New York Times, Harvey Weinstein a vu sa descente aux enfers accélérée par la « libéralisation de la parole ».

Au Sénégal, ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur avec #Nopiwouma. Créé pour recueillir le témoignage anonyme des victimes féminines de viol, d’harcèlement sexuel et de violence conjugale, #Nopiwouma (je refuse de me taire, en wolof) est en passe d’être une officine pour le professeur Songué Diouf. Qui s’est remarqué lors de la dernière de l’émission Jakkarlo bi.

Une déclaration qui n’est pas au gout des féministes. Qui ont lancé une pétition pour exiger des excuses publiques.
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Cependant le professeur n’a pas attendu les 5000 signatures de la pétition pour présenter ses excuses publiques. Malgré cela, il a été sommé de s’expliquer devant la justice avec une plainte déposée par une juriste.

Les internautes, dans l’écrasante majorité, ont condamné la sortie. Certaines ont même utilisé des gros mots pour se soulager.

Dans son blog largement partagé sur les réseaux sociaux, le lapin flingueur a soutenu qu’ « autre adjectif qu’imbé***, ne peut être attribué à une telle posture ».

Plus mesurée dans les propos, Nk Thiat a qualifié le professeur de philosophie de « promoteur de la culture du viol ». «il y a des prometteurs de lutte, des promoteurs de soirées Dsk et il y a Monsieur le professeur de philosophie et intervenant dans l’émission Jakkarlo bi, Songué Diouf, qui durant son temps d’antenne de la semaine dernière, s’est improvisé promoteur de la culture du viol » a écrit avec une dose d’ironie la blogueuse.