Après son exclusion – L’APRE BATAILLE DE MOUSTAPHA : «Je suis et demeure militant de l’Apr»

«Au regard de l’illégalité de l’instance qui a pris la décision, j’informe les militants, sympathisants, adhérents des partis membres du Réseau libéral africain et de l’Internationale libérale que je suis et demeure un militant de l’Alliance pour la République.» Après avoir qualifié de «farceurs» les membres de la commission discipline de l’Apr, Moustapha Diakhaté a analysé hier sur sa page Facebook son exclusion du parti au pouvoir sous l’angle des statuts et règlement intérieur dudit parti. «Mise au point sur l’illégale commission de discipline et sa ridicule décision.» C’est ainsi que l’ancien président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar dénonce les «allégations mensongères» dans l’acte rendu par Abdoulaye Badji, Benoit Sambou, Abdou Mbow et Mbaye Ndiaye.
Pour Moustapha Diakhaté, cette note d’exclusion est «illégale, nulle et de nul effet». Premièrement, souligne-t-il, en matière disciplinaire, «il n’existe pas dans les statuts et règlement intérieur de l’Apr une instance dénommée commission de discipline». Deuxièmement, poursuit M. Diakhaté, en vertu des articles 21 des statuts et 26 du règlement intérieur du parti, «les sanctions disciplinaires sont prononcées par le président du parti, sur proposition du Secrétariat national».
Par conséquent, l’ancien chef de cabinet du président de la République annonce la poursuite de la mise place du mouvement «Mànkoo taxawu sunu Apr/Initiative pour la refondation de l’alliance» dans le but de «régénérer le parti, le sortir définitivement de sa situation de masse informe, foire d’empoigne, querelles de personnes, luttes des places, déliquescence des structures, organisations, instances et de l’obsolète centralisme démocratique, du fonctionnement vertical qui n’accepte pas l’expression des divergences et désaccords internes».
Dans le même ordre d’idées, M. Diakhaté donne rendez-vous ce matin à 11h pour décliner les orientations de son mouvement. «Vive la démocratie ! A bas le totalitarisme !», a-t-il conclu.