La Fédération argentine a démenti fermement les accusations d’agression sexuelle visant son sélectionneur, Jorge Sampaoli, ce lundi.

Grosse polémique en Argentine. Avec comme protagoniste le sélectionneur argentin, Jorge Sampaoli, qui n’aborde pas le Mondial dans les meilleures conditions. Emergée sur les réseaux sociaux et relayée par les médias argentins, une rumeur accuse le technicien d’abus sexuel sur une employée de la Fédération argentine qui aurait porté plainte. Interrogé par Tyc Sports, le président de l’Afa, Claudio Tapia, a soutenu son entraîneur -lequel a nié les faits- : «Je crois en son honnêteté, j’ai une grande relation avec lui et je sais quel genre de personne il est. Ce sont des mensonges, des versions malveillantes qui n’existent pas. Ils ont même dit que je l’ai viré. Ce sont des choses qui ne sont pas arrivées.»  Pas la meilleure ambiance pour entamer une Coupe du monde. «Ce sont des mensonges», a tonné le président de la Fédération argentine (Afa) en réponse aux accusations d’agression sexuelle visant son sélectionneur depuis samedi sur les réseaux sociaux. «Chaque jour apporte son lot de nouvelles préjudiciables à la sélection, a déploré le dirigeant, interrogé par la chaine locale TyC Sports. Je crois réellement que notre sélectionneur est honnête. Il est prouvé que ces accusations sont infondées, ce sont des mensonges.» «Cela me dérange parce que là, ça concerne aussi des familles, des enfants, des maris, des épouses. Quand on commence à propager ce genre de choses, on n’y pense pas. On doit commencer à nous laisser penser à la Coupe du monde et laisser de côté les choses qui n’existent pas», a continué Tapia alors que la procureure, Maria Gonzalez, spécialisée dans les crimes sexuels, a officiellement déclaré «qu’il n’y avait aucune trace d’une plainte quelconque».

Surchauffe lors de l’entraînement ouvert au public

Des centaines de curieux et des journalistes n’ont pas pu assister à l’entraînement ouvert de l’Argentine, faute de places. Ouvert au public, l’entraînement de l’Argentine a créé un véritable engouement ce lundi après-midi à Bronnitsy (60 km de Moscou). Plusieurs centaines de curieux sont restés à l’extérieur du terrain d’entraînement, où seuls 600 places étaient disponibles, dont la moitié pour la population locale. Même l’entrée des médias a été limitée à la dernière minute, ce qui a provoqué une vive tension avant le début de la séance, une soixantaine de journalistes, essentiellement de la presse internationale et… russe, étant bloqués à l’entrée. La Fédération argentine a reporté la responsabilité de cet accès restreint à la Fifa.
SF