ASSAINISSEMENT – Passation de services entre Lansana Gagny Sakho et Ababacar Mbaye : Les défis du nouveau Dg de l’Onas
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S’il salue les «résultats encourageants» de Lansana Gagny Sakho, le nouveau directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal, Ababacar Mbaye, est conscient que les défis «restent énormes» dans la gestion des eaux usées et pluviales.
Lansana Gagny Sakho n’est plus le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas). Il a été officiellement remplacé hier par Ababacar Mbaye, lors d’une cérémonie de passation de services. M. Mbaye, jusqu’ici directeur de l’Assainissement, estime que les défis «restent énormes» dans la gestion des eaux usées et pluviales au Sénégal ; d’où, selon lui, la forte attente des populations. Il s’agit, d’après le nouveau Dg de l’Onas, de l’augmentation de l’offre d’accès aux services d’assainissement des eaux usées et eaux pluviales (en milieux rural, urbain et péri-urbain), de la gestion et de l’exploitation des infrastructures d’assainissement et de drainage des eaux pluviales avec l’implication structurée du secteur privé, de la valorisation des sous-produits de l’assainissement. «Cette attente constituant un défi est essentiellement analysée suivant deux volets : l’extension et l’entretien du réseau d’assainissement», a déclaré Ababacar Mbaye, saluant au passage les «résultats encourageants» du Dg sortant.
Pour réussir sa mission, l’ancien directeur de l’Assainissement compte sur le soutien des autorités et de la qualité des ressources humaines de l’Onas. «Ma mission, et plus globalement notre mission, ne saurait être une réussite si je ne bénéficie du précieux concours de l’ensemble du personnel dont l’abnégation au travail a déjà permis d’obtenir d’éloquents résultats. Puisque chaque agent de l’Office a l’obligation d’apporter sa pierre à l’édifice», a soutenu M. Mbaye. Avant d’ajouter : «C’est ici le lieu pour moi de dire que seules la concertation franche et constructive, la mobilisation de tous les acteurs Wash clés (dont les collectivités territoriales, les départements sectoriels connexes (aménagement, urbanisme, etc.), le secteur privé, la société civile, les médias d’actions et les populations) dans le sens d’un travail harmonisé et coordonné… Ce qui permettrait d’atteindre nos objectifs pour un assainissement approprié, durable et pour tous.» Dans cette optique, le directeur de l’Onas a rappelé que les initiatives des acteurs de la Société civile, notamment des Ong, et l’implication du secteur privé (dans l’exploitation et en termes d’innovation) pour le développement du sous-secteur de l’assainissement sont à «recenser et à encadrer pour la capitalisation de toutes les expériences».
En définitive, Ababacar Mbaye rassure ses collaborateurs que «seuls le travail, la loyauté et les qualités intrinsèques» seront ses critères d’appréciation. «Je ne ménagerai aucun effort pour l’atteinte des objectifs que nous nous fixerons. La mission est commune et la gestion sera collégiale. Nous formerons, j’en suis persuadé, une équipe gagnante», s’est-il engagé.