La plénière pour l’examen de la proposition de loi portant modification du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale se tiendra finalement vendredi prochain.
60 absents et 105 présents, l’ouverture de la première session extraordinaire, hier, a montré que beaucoup de députés n’en ont pas terminé avec les vacances. Pourtant même des députés absentéistes ont répondu à l’appel comme Ousmane Sonko, Me Aïssatou Tall Sall, Moustapha Cissé Lô, Cheikh Tidiane Gadio, entres autres. Le quorum atteint, les parlementaires, à l’unanimité, ont validé la procédure d’urgence pour la proposition de loi 12/2019 modifiant et complétant la Loi organique 2002-20 du 15 mai 2002 modifiée et portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Comme annoncé dans le programme de cette session extraordinaire, le deuxième point concerne l’audition du rapport de la commission d’enquête parlementaire relative aux 94 milliards du titre foncier 1451/R.
Illico après la levée de la séance qui n’a pas duré qu’une demi-heure, le président de l’Assemblée nationale a convoqué la réunion de la Conférence des présidents. Conformément à l’article 19 du Règlement intérieur, cette instance va établir l’ordre du jour des travaux et fixer le calendrier des travaux en commissions et en séance plénière. Dans la soirée, Le Quotidien a appris que la commission se réunira lundi, et la pénière vendredi. En attendant, les députés sont dans l’attente de savoir le contenu des réformes. Surtout du côté de la majorité. «Je n’insulte pas car je ne suis pas un devin», coupe Abdoulaye Wilane. «Il faut attendre les travaux de la commission. Pour l’instant, on ne peut pas vous dire grand-chose», renchérit Théodore Chérif Monteil. «On n’a pas encore la réforme. C’est une commission ad hoc qui s’est réunie et a fait des propositions au Bureau de l’Assemblée nationale. Maintenant, le Bureau a proposé à la plénière d’étudier ces réformes. C’est à l’occasion de la prochaine réunion de la commission que nous pourrons connaître exactement toutes les réformes proposées», explique Jean-Baptiste Diouf, député maire socialiste de Grand Dakar. Cependant, les députés s’accordent sur une des raisons de la modification du Règlement : la suppression du poste de Premier ministre.