Le processus de mise en place de la nouvelle Fédération sénégalaise de lutte (Fsl) se poursuit à travers le respect de son chronogramme.

C’est ainsi qu’après la publication de la liste définitive des associations et écuries actives, ce samedi 30 août, c’était au tour de l’Assemblée générale de passer au peigne fin les statuts et Règlement intérieur qui ont été adoptés par les associations et écuries actives de la future Fédé­ration sénégalaise de lutte. En attendant la suite du processus qui devrait prendre fin le 8 novembre prochain à l’élection du Comité directeur et du président de la Fédération sénégalaise de lutte. Qui marquera dans la même foulée la disparition du Cng de lutte.

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Mais côté ambiance, la tension a été vive, avec l’altercation «musclée» notée entre le Directeur des activités physiques et sportives (Daps), Gilbert Mbengue, représentant la ministre des Sports, et le président des lutteurs avec frappe en activité, Gris Bordeaux. Ce dernier a fait savoir que les lutteurs sont contre la création de la Fsl. «Nous ne sommes pas prêts pour la Fédération. La Fédération tue la lutte», a martelé le «3e Tigre de Fass» devant le président du Cng, Malick Ngom, et le représentant du Cnoss.

A peine ces mots sortis de sa bouche, Gris Bordeaux a été coupé net par le Daps, Gilbert Mbengue, qui lui fait savoir que la discussion du jour portait essentiellement sur les textes et le Règlement intérieur de la future Fédération. M. Mbengue va même plus loin, en menaçant de l’expulser de la séance s’il persiste. «Si vous ne parlez pas des textes, vous sortez de la salle», lui lance-t-il. Réplique du Fassois : «tu es qui pour m’interpeller. Parle-moi tranquillement. Je parle au nom de tous les lutteurs», a-t-il ajouté, avant de sortir de la salle.

Face à la presse, le président des lutteurs en activité s’est expliqué : «je n’ai dit que ce que je pense. Qui me connaît sait que je suis correct, je respecte mes interlocuteurs. Je ne suis pas contre une Fédération, mais c’est la précipitation autour de sa mise en œuvre qui me dérange. C’est louche», s’insurge le «3ème Tigre de Fass». Qui pour­suit par rapport à l’ordre du jour : «Je n’ai pas voulu par­ler des textes. En parler signifierait que je les cautionne.»

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Après cet incident, les travaux se sont poursuivis, et les textes ont été adoptés dans le calme, avec 150 qui ont voté pour et 11 contre, sur un total de 162 votants.

Cette nouvelle Fsl, qui sera élue le 8 novembre prochain et qui va remplacer le Cng de lutte, vise à moderniser et structurer la lutte sénégalaise.

Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn