La ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture a présidé, ce jeudi, un atelier de partage de l’avant-projet de loi relatif aux activités physiques et sportives.

Le développement du sport sénégalais ne pourra pas se faire sans des réformes structurelles et législatives dans ce domaine. C’est ainsi que la ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture a présidé, ce jeudi, un atelier de partage de l’avant-projet de loi relatif aux activités physiques et sportives.
Ayant présidé cet atelier où ont pris part les plus grandes figures du sport sénégalais, Madame Khady Diène Gaye a rappelé l’intérêt de ce cadre de réflexion et les objectifs d’une telle démarche. «Cette initiative entre dans le cadre de nos plans d’actions sectoriels que nous avons érigés au rang des actions prioritaires, mais urgentes. Parce que le projet de société que les Sénégalais ont validé au soir du 24 mars 2024, réserve une place très importante au sport. Aujourd’hui, pour mettre en œuvre les mesures phares que nous avons annoncées, il faudra d’abord que nous fassions des réformes sur notre manière de faire, issue de la loi n°84-59 du 23 mai 1984, régissant la Charte du sport. Cette loi n’est plus en phase avec ce qui se passe aujourd’hui dans le monde du sport en général, notamment dans les aspects du professionnalisme, du financement, du dopage et de l’Intelligence artificielle… C’est pour cela que nous avons convié aujourd’hui les acteurs du secteur pour mettre en place une loi consensuelle», a déclaré la ministre des Sports.
Actrice du monde sportif depuis plusieurs années, la ministre a rappelé l’historique de cette réforme et les différentes étapes du projet de loi. «En vérité, ce travail a été entamé en 2013 et dès notre arrivée, le président de la République a instruit une dynamique de changement qui va permettre de mettre en œuvre les projets annoncés. Nous avons ainsi mis en place un Comité restreint qui a travaillé sur ce qui était déjà là, mais aussi les contributions des différentes ressources partenaires. Nous pouvons dire que nous sommes dans la phase finale. Mais comme c’est une loi, il y a des étapes à suivre jusqu’à l’Assemblée nationale. Cet atelier permettra de synthétiser toutes les données ; il va aussi permettre l’adoption d’un nouveau cadre législatif et règlementaire», a conclu Madame Khady Diène Gaye.
Avec wiwsport