Pour renforcer son efficacité en 2017 et axer sa gestion sur les résultats, le ministère de la Culture et de la communication a entamé hier un atelier de formation de son personnel à la Maison de la presse. Cet atelier qui regroupe une quarantaine de cadres issus de l’administration centrale et des services régionaux dudit ministère, s’étalera sur 5 jours.

En 2017 la logique de résultats supplante la logique de moyens. Le ministère de la Culture et de la communication a, dans ce sens, ouvert hier à la Maison de la presse, un atelier de formation visant à outiller son personnel et à renforcer ses connaissances sur la nouvelle approche de Gestion axée sur les résultats (Gar). Cet atelier, animé par le Bureau organisation et méthode (Bom), regroupe une quarantaine de cadres issus de l’administration centrale et des services régionaux du ministère de la Culture et de la communication, et cela durera 5 jours (du 9 au 13 janvier). Convié à animer ce séminaire en tant que conseiller en organisation du Bom, Sidy Diop définit ainsi l’essence de cet atelier et de la Gar : «Gérer par les résultats c’est faire en sorte que les conditions d’existence des populations soient améliorées par des résultats palpables». Rappelant le cadre juridique de la mise en œuvre de la Gar, M. Diop a soutenu que c’est devenu «un principe», depuis la déclaration de Paris en 2005 et  les réformes de l’Uemoa en 2009. «Il est important pour des questions de qualité du service que le ministère de la Culture et de la communication s’y mette afin de valoriser les populations et de répondre davantage aux sollicitations et exigences des populations», a-t-il indiqué avant de céder la parole au ministre de la Culture et de la communication, Mbagnick Ndiaye qui présidait l’ouverture dudit atelier.
Ce dernier a pour sa part indiqué que cet atelier vient à point nommé dans la mesure où il permet au personnel de son département de s’approprier non seulement les principes cardinaux et la méthode de la nouvelle approche de la Gar, mais aussi de consolider leurs connaissances sur cette nouvelle approche. «Outil de transparence et d’efficacité», affirme Mbagnick Ndia­ye, «la Gar s’impose comme un impératif visant l’utilisation plus rationnelle et judicieuse des ressources dans la mise en œuvre d’une politique de développement pour l’atteinte des objectifs fixés». En ce sens M. Ndiaye s’est dit «particulièrement attaché» à cet atelier et a invité  son personnel à bien s’investir pour maitriser les con­cepts et fondamentaux de la Gar, à acquérir des compétences avérées afin d’arriver à des résultats concrets. «C’est devenu une nécessité», a-t-il conclu.
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