Les acteurs culturels sont appelés à s’approprier la loi sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture. D’où la pertinence de l’atelier de deux jours qui a démarré hier, portant sur la vulgarisation de cette loi auprès des acteurs culturels. La rencontre est organisée par le ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture, en partenariat avec l’Unesco.Par Amadou MBODJI – 

L’atelier de deux jours sur la vulgarisation de la loi sur le statut de l’artiste est une initiative pour sensibiliser les acteurs culturels à leurs droits et obligations. En comprenant mieux cette loi, les artistes pourront mieux défendre leurs intérêts et contribuer à la promotion de la culture. Cet atelier a démarré hier et sera clôturé aujourd’hui à l’hôtel Wakola. «Adopter une loi et ses textes réglementaires ne constitue pas une fin en soi. Le véritable défi réside dans sa vulgarisation, sa compréhension et, surtout, son appropriation par les premiers concernés qui sont vous, les jeunes, les générations actuelles et les générations à venir. Et vous, acteurs culturels, avez une très large part de responsabilité à jouer dans ce travail de promulgation, de vulgarisation, de dissémination, pour amener l’ensemble des acteurs à se l’approprier», a déclaré Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture, en ouvrant les travaux de l’atelier hier. Elle juge historique l’adoption de la loi sur le statut de l’artiste. «L’adoption de cette loi 20-21-09 du 14 janvier 2021 portant statut de l’artiste et des professionnels de la culture, dénommée loi Saproc, a été un moment historique pour le Sénégal, produisant la volonté de l’Etat de reconnaître et valoriser le rôle essentiel des artistes et des professionnels de la culture dans notre société. Elle vient reconnaître leurs spécificités et leurs conditions de travail particulières, ouvrant la voie à une meilleure protection et à un accompagnement renforcé de leur parcours», indique Khady Diène Gaye. Rappelant que l’adoption de la loi sur le statut de l’artiste s’est accompagnée d’un important travail de rédaction des textes réglementaires d’application qui ont été prévalidés en mars 2024, la ministre souligne que «ces textes apportent des réponses pratiques aux enjeux d’immatriculation, de sécurité sociale, de contrats de droit et de droit professionnel».
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