Les Jamaïcaines ont dominé hier le relais 4×100 m des Jo de Tokyo. Elles ont remporté l’or devant les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

Favorites de la course, les Jamaïcaines ont dominé le relais 4×100 m des Jo de Tokyo. Briana Williams, Elaine Thompson-Herah (elle s’offre donc un triplé 100-200-4×100 dans ces Jo), Shelly-Ann Fraser-Pryce et Shericka Jackson n’ont pas battu le record du monde des Américaines de 2012 (40’82), mais ont établi la meilleure performance nationale.
Derrière la Jamaïque viennent les Etats-Unis (Javianne Oliver, Teahna Daniels, Jenna Prandini, Gabrielle Thomas) qui ont remporté l’argent (41’45), tandis que la Grande-Bretagne (Asha Philip, Imani Lansiquot, Dina Asher-Smith, Daryll Neita) complète le podium (41’88).
Le relais féminin français du 4×100 m n’avait plus participé à une finale olympique depuis les Jeux d’Athènes en 2004. Cette année-là, les Bleues (Véronique Mang, Muriel Hurtis, Sylviane Félix et Christine Arron) avaient même obtenu la médaille de bronze, derrière la Jamaïque (or) et la Russie (argent).

Hommes : L’Italie (encore) crée la surprise sur le 4×100 m
Déjà titrée sur le 100 m grâce à Marcell Jacobs, l’Italie a remporté ce vendredi la médaille d’or des Jo de Tokyo sur le 4×100 m, devant la Grande-Bretagne et le Canada.
En l’absence des Etats-Unis, éliminés en série, une porte était donc ouverte ce vendredi en finale du 4×100 m. Et comme sur le 100 m masculin avec Marcell Jacobs, c’est l’Italie qui a su saisir sa chance. Deuxième avant le dernier relais, Filippo Tortu récupérait le témoin avant de battre sur le fil le Britannique Nethaneel Mitchell-Blake (37’50 contre 37’51), offrant le cinquième titre en athlétisme à l’Italie, après celui sur 100 m, à la hauteur et les deux sur 20 km marche.
Troisième en 37‘70, le Canada a pu profiter d’une belle dernière ligne droite de André De Grasse, titré sur 200 m et toujours en jambes, pour résister à la Jamaïque (4e en 37‘84).
Il faut noter que cela faisait un bail que des sprinteurs italiens n’avaient pas participé à une cérémonie des médailles dans un grand rendez-vous international. On était en 1995 (3e des Mondiaux sur le 4×100 m avec Puggioni, Madonia, Cipolloni et Floris). Une époque que les quatre héros du jour n’ont pas connue, Marcell Jacobs et Eseosa Fostine Desalu étant nés en 1994, alors que Lorenzo Patta (2000) et Filippo Tortu (1998) ne faisaient même pas partie de ce monde.
Il faut dire qu’avec le titre déjà surprise de Jacobs sur 100 m, les Italiens avaient trouvé leur meneur. Aligné dans la ligne droite opposée, le champion olympique était placé là où le témoin effectue le plus de chemin, une logique quand on a dans son équipe un coureur flashé en 9’80, il y a cinq jours. Mais un seul homme ne fait pas un relais et Jacobs a pu compter sur une équipe de qualité, déjà deuxième des Mondiaux de relais en mai dernier en Pologne.
Avec lequipe.fr