Le continent africain a démontré qu’il demeure une grande terre du sprint mondial à l’issue des 16èmes championnats du monde d’athlétisme qui ont pris fin ce dimanche à Londres, bien que «pour des raisons diverses, ses athlètes étaient en retrait lors des précédentes compétitions», a analysé Anthony Koffi du Centre international d’athlétisme de Dakar (Ciad). «Ces championnats ont permis de remettre les choses à l’endroit», a dit le technicien ivoirien, qui dirige sa compatriote Marie-Josée Ta Lou, double médaillée d’argent du 100 et 200m à Londres.
Du 100 au 400m, l’Afrique a placé des athlètes (hommes et femmes) en finale de la plupart des catégories, a rappelé Anthony Koffi, soulignant que les techniciens du continent ont besoin de plus de matériel pédagogique, de formation, de recyclage et des compétitions pour faire avancer les athlètes africains. «Il y a tout sur place pour faire avancer nos athlètes qui n’ont pas besoin de s’expatrier pour gagner des médailles», a insisté le technicien du Ciad.
Sur le 100m, le Sud-Africain Akani Simbine a réussi à se qualifier en finale sans compter les finales de la ligne droite dames des Ivoiriennes Ta Lou et Murielle Ahouré. De même, le Sud-Africain Wayde Van Nikierk (or sur le 400m et argent sur le 200m) est perçu comme la future étoile du sprint masculin avec la retraite du Jamaïcain, Usain Bolt.
A cette liste, on peut ajouter le Botswanais Isaac Makwala, interdit de courir la finale du 400m pour des raisons sanitaires avant d’être autorisé à concourir pour le 200m.
Si ce sont les Etats-Unis qui ont terminé à la première place avec 30 médailles dont 10 en or, le Kenya avec 11 médailles dont 5 en or et l’Afrique du sud avec 6 médailles dont 3 or, occupent les deux autres places du podium mondial à Londres 2017 (4 au 13 août).
Aps