La nouvelle équipe de la Ligue régionale d’athlétisme vient de réussir un grand pari en organisant les championnats régionaux d’athlétisme, après une absence de près de 20 ans. Ce week-end, la ville a vibré au rythme des athlètes de la région en compagnie de ceux de Kédougou, invitée d’honneur de la ligue.
Il faut dépoussiérer les archives pour revoir les foulées d’un athlète sur une piste à Tambacounda. 17 ans après les derniers championnats régionaux, la capitale du Sénégal oriental a tenu cette manifestation au grand bonheur des jeunes. Mamoudou Diallo, président de la Ligue régionale d’athlétisme de Tambacounda, est heureux comme un môme : «On a réussi un grand défi en organisant ces championnats régionaux d’athlétisme à Tambacounda. Depuis 17 ans maintenant, ces compétitions n’ont pas été organisées à Tambacounda, c‘est pourquoi, j’en avais fait un sacerdoce, moi et mon équipe. Les athlètes de la région et même ceux de Kédougou avaient besoin de ces moments, qui constituent de véritables cadres d’expression pour eux. Ils en ont besoin pour exprimer et exhiber leurs talents et autres savoir-faire dans le domaine.» Au final, le pari de la participation a été gagné : «Grâce à ce meeting et au soutien incommensurable du parrain, Pape Banda Dièye, c’est une centaine d’athlètes venant des départements de la région qui ont pris part aux compétitions.» En tout cas, tous les clubs affiliés à la ligue ont pris part à ce grand meeting. Les courses sur les distances de 100, 200, 400, 1000, 1500 et 5000m ont été au rendez-vous, en plus du saut en longueur, du relais 4x 400m, et du lancer du poids. «Beaucoup de révélations ont été décelées durant ces compétitions», se réjouit le président, Mamoudou Diallo. D’où sortent les participants ? «Durant ce meeting de l’athlétisme, beaucoup de gosses nous viennent de l’Uassu. Ils ont été détectés par les professeurs d’éducation physique qui ont été d’un grand apport dans l’organisation, aussi bien en amont que pendant et après les compétitions. C’est le moment de leur tirer le chapeau», martèle M. Diallo, visiblement séduit. Il a aussi profité de cette occasion pour appeler à une meilleure considération des activités de l’Uassu, qui peut aussi constituer un vrai cadre d’expression des jeunes.
afall@lequotidien.sn