ATTAQUE – Le Grand parti sur le procès Khalifa Sall et Cie : «Une machination éhontée qui n’honore ni la République ni la démocratie»
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Partant du dossier Khalifa Sall qui est «purement politicien», le Grand parti entend faire du système judiciaire et démocratique «une pierre angulaire» de son projet pour le Sénégal en direction de la Présidentielle de 2019.
«Sans préjuger» de la décision qui sera rendue par le Tribunal, le Grand parti (Gp) est convaincu que cette affaire de la caisse d’avance de la Ville de Dakar est «purement politicienne et vise à liquider un adversaire politique en perspective de la Présidentielle de 2019». Dans un communiqué, Malick Gakou et ses camarades en veulent pour preuve les débats qui ont eu lieu tout au long du procès et qui «prouvent à suffisance que ce dossier a été monté de toutes pièces pour entraver la candidature» de Khalifa Sall au scrutin présidentiel de 2019. Le secrétariat exécutif du Gp renouvelle son «soutien» et sa «solidarité» à l’endroit du député-maire de Dakar et ses co-prévenus, «comme en témoigne la présence du Président Malick Gakou au Tribunal du début à la fin de ce procès». Ce parti de l’opposition insiste sur le fait que ce dossier relève d’une «machination éhontée qui n’honore ni la République ni la démocratie sénégalaise citée en exemple sur le continent pour les avancées significatives enregistrées ces dernières décennies et qui nous ont valu deux alternances démocratiques». Au constat, regrette le Gp, «de sérieuses menaces planent sur ces acquis démocratiques arrachés de haute lutte comme en atteste l’instrumentalisation de la justice à des fins de règlement de comptes politiques». Sous ce rapport, il estime que ce combat reste «plus que jamais» le tien et «figure en bonne place dans le projet de société qui sera rendu public très prochainement» par Gakou qui est candidat à la Présidentielle. En effet, souligne-t-on dans le communiqué, «le Grand parti reste convaincu que de réels progrès aux plans économique et social ne pourront être réalisés qu’à travers la sauvegarde et le renforcement de nos acquis démocratiques et la restauration de la confiance des Sénégalais vis-à-vis de leur système judiciaire». C’est pourquoi, ajoute-t-on, le Gp fait d’ailleurs de cette question «une pierre angulaire de son projet pour le Sénégal en perspective des échéances de 2019». Le secrétariat exécutif exhorte, dans ce sens, son leader à «prendre l’initiative d’une rencontre avec l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), l’Ordre des avocats et tous les acteurs de la justice, sur nos propositions de réforme du système judiciaire de notre pays en phase avec les principes sacro-saints de la défense immuable des droits de l’Homme et des Peuples».
Stagiaire