Atteinte aux droits et libertés : La plaidoirie de la société civile du Sénégal auprès des Nations Unies

Le rapporteur spécial des Nations Unies interpellé par onze organisations de la société civile sur la situation politique du Sénégal.
Amnesty International, AfricaJom center, le Cosce, le Gradec et le mouvement citoyen Y en a marre, entre autres organisations, ont adressé une correspondance pour inviter les Nations Unies à agir. Elles demandent à l’institution d’envoyer une « mission au Sénégal pour prendre connaissance et mettre fin aux graves atteintes au droit de réunions pacifiques ».
Ces organisations de la société civile militent pour le droit de réunion garanti par l’article 20 de la déclaration Universelle des droits de l’Homme et par l’article 8 de la Constitution du Sénégal.
La société civile est contre les interdictions de manifestations.
« Le préfet ne peut recourir à ses pouvoirs administratifs qu’en cas de risques avérés, et non simplement hypothétique, de troubles à l’ordre public et d’indisponibilité avérée des forces de l’ordre » ont précisé ces organisations au rapporteur spécial des Nations Unies.
Dans cette lettre, ces onze organisations rappellent le bilan de la manifestation non autorisée de la coalition Yewwi Askan Wi. Cette répression du 17 juin 2022 a fait actuellement 4 morts, un nombre indéterminé de blessés et plus de 250 détenus.
1 Comments
La société civile a oublié de signaler que les Manifestations de pre_campagne législative sont interdites et que des rebelles et un groupe de sabotage des édifices publics et privés sont arrêtés