Si Azoura et ses défenseurs ont à se plaindre, ils devront le faire devant Ousmane Sonko, Waly Diouf Bodian, Maître Tall et autres amis très proches du «traumatisé» insulteur professionnel de Président.
Etant convaincus que leur ami et frère patriote ne jouissait pas de toutes ses facultés physiques et mentales après son séjour en prison, leur première et urgente mission devrait être de tout faire pour l’aider à recouvrer sa santé, et non de l’encourager à s’attaquer publiquement à l’honneur de ses concitoyens car il y a un parmi leurs hauts responsables qui a dit clairement que le Président Macky Sall méritait ces insultes. Seulement, il a oublié de préciser que son successeur, le Président Bassirou Diomaye Faye, a le même mérite, car il fut le premier à être bombardé d’insultes par Azoura.
Cet acte grave sans suite contre l’actuel Président était suffisant comme motivation pour s’attaquer à l’ancien.
Ayant failli à ce devoir vis-à-vis d’un ami, à savoir l’aider à disposer de l’équilibre physique et mental dont on a besoin pour vivre en société, ces très proches amis se trouvent aujourd’hui être les principaux responsables de ce qui est en train de lui arriver.
Attendre qu’il soit entre les filets d’une justice, soi-disant, à tolérance zéro, pour courir à son secours en s’affichant à Rebeuss, n’est pas la meilleure des remèdes.
Je doute qu’une liberté provisoire de 6 jours lui suffira pour se remettre.
A entendre la horde pastéfienne avec son refrain d’un Azoura différent de nous autres, on se rappelle de la lanceuse d’alerte Aïda Mbodj dans le cas du présumé coma de Sonko, que lui-même a fini par démentir en avouant  qu’il s’agissait d’une stratégie pour gagner du temps .
Cette fois-ci, c’est maître Abdoulaye Tall qui joue le rôle de Aïda Mbodj par ces propos : «Azoura est gravement malade. On a déposé son dossier médical, comme on a eu à rappeler son passé pénal ainsi que les persécutions qui lui ont valu que sa santé se soit dégradée au point qu’il ne jouisse plus de toutes ses facultés physiques et mentales. Sa détention carcérale a détérioré sa santé au point même qu’il souffre de problèmes d’articulation, de foie et de poumon. C’est un cri du cœur que je lance pour attirer l’attention des autorités judiciaires sur le cas Assane Guèye dit Azoura.»
Si tel était le cas, pourquoi il y a 3 mois, quand sur les antennes de Seneweb, ce même Maître Tall, qui parlait des prises en charge et suivis médicaux retenus pour les victimes du gendre Azoura, dont certains, d’après lui, étaient envoyés à l’étranger, d’autres pris en charge au Sénégal, ne l’avait pas cité parmi les concernés ? (écoutez-le dans la vidéo en question pour déceler la grande contradiction https://youtu.be/iXaixHUU7mM?si=U9jCaTxFi-f20M8n )
Les malades n’ont leur place ni en prison ni dans les réseaux sociaux, mais à l’hôpital.
Azoura est, tous les jours, en train de vaquer à ses occupations, comme vous et moi, depuis plus d’un an.
Soit il a déjà bénéficié de traitements et a recouvré ses facultés physiques et mentales, soit il est toujours malade, et dans ce cas, il devrait être dans les lieux dédiés, comme ça il n’aura ni le temps ni les moyens d’insulter les gens. L’autre aspect non moins important de cette affaire est l’empressement dans lequel ce jugement a eu lieu. Pourquoi ce fast track et cette médiatisation à outrance ?
Je verse la visite de Sonko dans ce panier publicitaire.
Rappelez-vous ! Car on ne cessera de le dire : Ousmane Sonko est un fin manœuvrier. Tous ses actes sont calculés et motives, et ce qui est devant nous nous en dira plus.
Le cas Azoura est le dernier des cas, mais le premier à être traité.
Liberté provisoire oblige ou stratégie judiciaire ? Wait and see !
Que nous préparent les exécutants des commandes politiques ?
Les excellents arguments des avocats du maire honorable Farba Ngom, lors de leur dernière conférence de presse, résonnent encore dans mes oreilles : commande politique.
Restons vigilants et refusons d’être menés en bateau.
Je préfère me tromper, car j’aimerais bien continuer à croire à la Justice de mon pays qui ne connaît pas les régimes mais la République.
Celle qui a dit Non à l’insurrection en condamnant les insurgés !
Celle qui a dit Non au report de la dernière election présidentielle !
Celle qui a dit Non à la loi «interpretative» de la loi portant amnistie en la déclarant non conforme à la Constitution !
C’est à cette Justice que nous donnons rendez-vous le 21 mai prochain et après.
Idrissa SYLLA
New York 
Membre du CC du Pit-Sénégal 
idrissasylla902@gmail.com