Par Amadou MBODJI – 

Fidèle à sa démarche, le Comité national de promotion du badminton mise sur la formation à la base. L’effet recherché est de bâtir «une bonne équipe» constituée de badistes en vue des Jeux olympiques de la jeunesse (Joj) que le Sénégal va organiser en 2026. C’est dans cet esprit qu’il faudra comprendre le stage d’immersion à l’Inseps de Paris dont vont bénéficier deux jeunes badistes que sont Matar Diop et Léna Ndiaye, qui n’est personne d’autre que la première athlète à remporter un tournoi de badminton organisé au Sé­né­gal.
«Le stage d’immersion sert de performance pour les jeunes. En plus du groupe que nous avons constitué de plus de 30 gamins ici et dans les régions pour constituer un noyau en vue des Joj 2026», déclare Tony Diandy, président du Comité national de promotion du badminton.
Les jeunes  badistes seront donc à l’Inseps de Paris à partir du 26 octobre, informe Diéthé Diakham, entraîneur de badminton au Sénégal. Ce dernier s’est, par ailleurs, exprimé sur la session de formation de plus de quinze jours à l’intention de jeunes badistes du Sénégal. Pour ce faire, le Comité national de promotion du badminton (Cnpb), dirigé par Antoine Dian­dy, a fait venir  un entraîneur pakistanais,  Shahzad Liaqat, et un entraîneur hollandais, Arjen Smith, afin d’animer cette session de formation qui est dans sa dernière ligne droite.
Pour Diéthé  Diakham, cette session de formation sert à inculquer aux jeunes pousses, «les techniques de base». «L’objec­tif est de travailler les fondamentaux, les frappes et l’aspect physique aussi.» A travers le programme Shut­tle ti­me, le Cnp a formé beaucoup de tu­teurs pour participer da­vantage à la promotion de la discipline.
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