C’est une scène à la fois insolite et rare. Les gardes du corps de Adji Sarr, qui sont des éléments du Bip, n’ont pas apprécié le fait d’être interdits d’accès au parking réservé au personnel du Tribunal de Dakar. L’an­cienne masseuse de Ousmane Sonko, après le renvoi de son procès, se dirige vers la voiture qui l’a amenée au Temple de Thémis. Un élément de la Bip se positionne derrière elle. Le gendarme, chargé de veiller au grain, s’écarte et la laisse rejoindre la voiture. Un traitement que le garde du corps n’a pas eu. Le gendarme le somme de ne pas avancer. Mais l’élément de la Bip ne coopère pas. Le gendarme l’interpelle en lui mettant la main sur la poitrine pour l’empêcher d’avancer. Ce qui met l’élément de la Bip dans une colère noire. Il commence à se défendre. Il sera rejoint par ses collègues, en même temps, d’autres gendarmes arrivent sur les lieux. Il a fallu l’intervention du chef des gendarmes pour calmer les esprits.
Par Malick GAYE – mgaye@lequotidien.sn