Bamako sanctionnée par la Cedeao : Le Gtf-Aos invite à mettre en avant les intérêts du Peuple malien

Le groupe de travail, femmes, jeunes et sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel (Gtf-Aos) «demande à la Cedeao, l’Uemoa et l’Etat malien de mettre en avant l’intérêt du Peuple, dans leurs diverses interactions et décisions». La structure «les prie d’adopter instamment, en collaboration avec leurs partenaires, des stratégies et mesures d’ordre humanitaire à l’endroit des populations qui sont les premières victimes», peut-on lire à travers un communiqué du Gtf-Aos. «Il recommande également que le Conseil des sages de la Cedeao soit mandaté par les chefs d’Etat pour se pencher sérieusement sur la question du Mali, en initiant des discussions dont les conclusions et recommandations pourraient servir à mieux accompagner la République du Mali», poursuit le document. «Par ailleurs, conformément aux résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) du Conseil de sécurité des Nations-Unies, relatives aux femmes, jeunes, à la paix et la sécurité», le groupe de travail recommande vivement l’inclusion significative des femmes et des jeunes dans le processus de médiation et de négociation pour une résolution holistique de la crise, en tenant compte des aspirations de toutes les composantes de la société malienne. Tout en saluant «les efforts fournis par toutes les parties prenantes pour un retour à l’ordre institutionnel au Mali», Gtf-Aos dit suivre «avec intérêt, les diverses interactions entre le gouvernement de Transition du Mali et les institutions sous-régionales, notamment la Cedeao, pour un dénouement de la crise politique au Mali». «Le groupe de travail prend aussi bonne note des sanctions économiques et financières prises par les chefs d’Etat de la Cedeao et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) à l’encontre du Mali, lors de deux sommets extraordinaires tenus à Accra le 09 (janvier 2022)», peut-on lire à travers un communiqué signé par les représentants du Sénégal, de la Gambie, la Mauritanie, du Nigéria, entre autres.
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn