A l’image des précédentes éditions de la Basketball Without Borders Africa, le Sénégal est bien représenté à cette 20e édition, ouverte samedi à Johannesburg, en Afrique du Sud, avec quatre filles (Amy Diop, Fatou Kiné Diop, Binta Sèye et Helena Faye) et deux garçons (Cheikh Bitèye et Cheikh Bamba Thiam). Une nouvelle expérience pour ces jeunes pensionnaires de Seed Academy de Thiès. Parole à ces chanceux campeurs.

Amy Diop, Pivot «J’avais beaucoup d’appréhension avant de venir, mais…»
«C’est ma première expérience internationale. Je n’avais pas eu l’occasion de participer à des camps de ce genre. J’avais beaucoup d’appréhension avant de venir ici, mais j’ai beaucoup appris quand même. Sur le plan du jeu, je trouve que j’ai encore des progrès à faire, surtout au niveau de la présence dans la raquette. En tant que pivot, je dois m’imposer et être plus physique. Au niveau des shoots, je dois faire des progrès dans le dernier geste. Mais dans l’ensemble, tout se passe bien. Quand on mesure le niveau du basket des autres pays, on se rend compte que nous avons un bon niveau. Il faut continuer à travailler avec beaucoup de détermination et d’envie.»

Fatou Kiné Diop, Meneuse «Une belle occasion pour progresser»
«C’est une belle occasion qui nous est offerte pour progresser. A Seed Academy, nous sommes 20 filles, et on a été choisies pour être là. C’est un honneur. C’est ma première expérience internationale à l’image des autres filles. A nous de représenter dignement Seed Academy, mais aussi le Sénégal. On continue d’apprendre auprès de grands coachs et de grands joueurs.»

Binta Sèye, Pivot «J’ai appris à avoir confiance en moi…»
«C’est un plaisir de participer à la Bwb. C’est ma première expérience internationale. Je n’avais participé qu’au camp de Fiba, au Sénégal. J’ai fait beaucoup de rencontres, je me suis fait beaucoup d’amies. Il y a beaucoup de pays qui sont représentés. Ensuite, j’ai rencontré des coachs, des entraineurs de la Wnba. Ils nous ont beaucoup appris dans le jeu, mais aussi dans la vie. Aujourd’hui, j’ai appris à avoir confiance en moi, à jouer collectivement. Même si on vient de pays différents, on peut jouer ensemble.»

Héléna Faye, Meneuse «J’espère que ce n’est que le début de l’aventure»
«Tout se passe bien. C’est un très bon niveau avec de grands coachs, mais aussi d’anciens joueurs de la Nba, de joueuses de la Wnba. Je suis très contente de prendre part à ce camp parce que nous avons beaucoup appris. Au-delà du basket, on a appris le leadership. Il me reste beaucoup à apprendre. J’espère que ce n’est que le début de l’aventure. On a besoin de camps de ce genre pour continuer à progresser.»

Cheikh Bamba Thiam, Ailier «Bien représenter Seed et le Sénégal»
«La Basketball Without Borders est un bon camp pour les jeunes basketteurs africains. C’est une occasion d’apprendre énormément auprès de grands coachs de la Nba. On découvre beaucoup de choses. Cela m’a permis d’améliorer certains aspects de mon jeu, autant en défense qu’en attaque. Sur le plan mental, on progresse également. C’est vraiment une belle opportunité pour les jeunes. A nous de profiter au maximum, de bien représenter Seed et le Sénégal afin d’être parmi les meilleurs de ce camp.»

Cheikh Bitèye, Ailier «Donner le meilleur de nous-mêmes»
«Je trouve que c’est une très belle expérience pour moi. Faire partie des jeunes meilleurs talents africains est une source de motivation. C’est une opportunité pour progresser et découvrir autre chose. On apprend énormément auprès de grands coachs et joueurs de la Nba. A nous de donner le meilleur de nous-mêmes et mériter la confiance placée en nous. Nous devons aussi représenter dignement Seed Academy parce que si nous sommes ici, c’est aussi grâce au travail que nous faisons au quotidien à Seed. Mais aussi aux parents et notre pays, le Sénégal. Merci aux responsables de la Nba de nous avoir offert cette opportunité de mieux développer notre basket.»
Par Woury DIALLO – (Envoyé spécial à Jo’burg) / wdiallo@lequotidien.sn