L’info est tombée hier : Cheikh Sarr quitte le basket rwandais. Selon «The New Times», il s’agit d’une «séparation d’un commun accord» après quatre années passées à la tête de la sélection par le technicien sénégalais. Arrivé en avril 2021, Cheikh Sarr avait la particularité de diriger à la fois les équipes masculine et féminine. Son contrat avait été prolongé après l’Afrobasket masculin 2021, compétition marquant sa première grande sortie avec les Rwandais.

Evidemment, son départ du Rwanda est beaucoup commenté au sein de la famille du basket sénégalais. Normal, si on sait que Cheikh Sarr avait mené les Lions jusqu’au deuxième tour de la Coupe du monde 2014 et conduit les Lionnes à la Coupe du monde féminine 2018. Du coup, la possibilité d’un retour au sein du basket sénégalais est évoquée dans les coulisses.

Pour quelques acteurs de la «balle orange» que Le Quotidien a accrochés, les avis sont partagés. Pour les uns, ce serait compliqué qu’il revienne au vu des conditions dans lesquelles il est parti. «Si ce qu’il dénonçait existe toujours, le connaissant comme un homme de principe, je le vois mal revenir», soutient ce dirigeant de club. Qui se veut quand même prudent : «Mais comme on dit, il ne faut jamais dire jamais. Il y a des choses que seul l’intéressé maîtrise.»

Pisté par d’autres pays africains
Pour d’autres cependant, le Sénégal a besoin de ce genre de profil, à savoir un instructeur Fiba, considéré comme l’un des techniciens les plus expérimentés du continent. Mais au juste, s’il devait revenir, il pourrait occuper quel poste ? Nos interlocuteurs sont unanimes : le banc des Lionnes. Reste à savoir comment Cheikh Sarr compte dessiner son avenir, si on sait qu’il est pisté par beaucoup d’autres pays africains.
hdiandy@lequotidien.sn

Cheikh Sarr ouvert à un retour : «Si le Sénégal a besoin de moi, je répondrai présent»

Dans des propos repris par wiwsport, Cheikk Sarr qui vient de quitter le Rwanda, se dit ouvert à un retour au sein du basket sénégalais.

«Il est plus louable d’exercer dans son pays où il y a plus d’affection et de fierté mais avec plus de difficulté aussi. Il y a plus de critiques c’est vrai, mais on s’y forge mieux aussi. Je suis parti du Sénégal, c’est vrai, mais c’est mon pays et personne ne l’aime plus que moi. Je rentre au bercail pour continuer à enseigner et travailler avec la Fiba. Si le Sénégal a besoin de moi, je répondrai présent bien sûr parce que c’est mon pays», a déclaré le technicien sénégalais.