La capitale sénégalaise abrite, à partir de cet après-midi, la Conférence Sahara de la Basketball Africa League (Bal). Avec une première journée à «guichets fermés», le président de la Bal, Amadou Gallo Fall, s’attend à revivre le même engouement que lors des trois précédentes éditions.
Par Woury DIALLO – Pour la troisième année consécutive, Dakar sera à l’honneur avec le début, cet après-midi à Dakar Arena, de la Conférence Sahara de la Basketball Africa League. Un rendez-vous très attendu par la famille de la balle orange africaine en général, celle sénégalaise en particulier. D’ailleurs, pour la première journée prévue cet après-midi, «ce sera à guichets fermés».
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«A Pretoria, il y a eu 25 000 spectateurs et les matchs du week-end se jouaient dans des stades archi combles. On va retrouver la même configuration à Dakar. Je suis certain que les matchs vont tenir le public en haleine. Avec tous les artistes qui vont se produire, Daraa J Family, Mia Guissé, Ngaaka Blindé, je pense qu’il y aura de quoi drainer du monde. J’invite les fans à continuer d’aller sur le site pour chercher des billets. Le match de demain (aujourd’hui) sera à guichets fermés», a annoncé le président de la Bal.
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Un événement qui sera retransmis dans 214 pays à travers le monde.
Animé par la volonté de «participer au développement du basket tout en créant de la valeur, du business», M. Fall aspire à faire de la Conférence Sahara à Dakar, «un rendez-vous qui va vendre la destination Sénégal».
De l’espoir avec la ministre des Sports
Pour le patron de la Bal, «cela demande des efforts de la part de la Fédération, du ministère, pour veiller à la formation des cadres afin que l’environnement devienne plus attrayant. La ministre des Sports est venue, il y a deux jours, visiter l’As Douanes et passer nous voir lors du Showcase (à Saly). Elle a exprimé son intention de nous soutenir. Elle est du milieu».
Sur ce chapitre, ajoute le président de la Bal, «on aimerait bien qu’à Marius Ndiaye, le niveau d’organisation soit au top. On le voit lors des finales où la Ligue de Dakar commence à adopter certaines de nos méthodes… On a un rôle de catalyseur en insistant sur la formation pour que l’infrastructure et l’environnement deviennent professionnels. Les jeunes comme Samba Daly Fall, Jean-Jacques Boissy ont eu cette plateforme pour montrer ce qu’ils valent.
Après, les réalités font qu’ils partent ailleurs. Mais je suis persuadé que s’il y a les moyens de les garder, ils n’iront pas jouer dans des divisions inférieures en France».
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D’ailleurs, souligne-t-il, «on constate que les équipes qui ont du succès dans cette Bal, ont un groupe local. Il y a Bangui Sc qui a battu Al Alhy. Les Egyptiens et les Tunisiens ont gagné les premières éditions car l’ossature de leur Equipe nationale est dans leurs clubs».
Plus de 200 événements à Kigali Arena…
La gestion des infrastructures demeure un frein au développement du basket africain. «Il nous manquait des infrastructures comme Dakar Arena. Elle devait être beaucoup plus utilisée. Il faut travailler tout l’écosystème à travers plus d’activités. A Kigali Arena, il y a plus de 200 événements par année. On est aussi en train de travailler à organiser une compétition de clubs pour les femmes. C’est un sport qui a toujours été très populaire au Sénégal, au Mozambique, au Congo. C’est pourquoi on travaille sur la base du Camp U23 pour les filles. Juste pour augmenter les opportunités de participation», a indiqué M. Fall.
Pour le président de la Zone 2 de Fiba-Afrique, Mathieu Faye, «les soubassements du partenariat reposent sur le développement de talents et la réalisation d’infrastructures».
Pour la Conférence Sahara, ce sont 52 joueurs issus de 11 pays d’Afrique qui fouleront le parquet du Dakar Arena.
wdiallo@lequotidien.sn