L’Equipe nationale féminine de basket poursuit sa préparation à Dakar dans le cadre de l’Afrobasket féminin prévu du 28 juillet au 6 août 2023 à Kigali, au Rwanda. Pour un bilan à mi-parcours, après près d’un mois de préparation, l’entraîneur, Moustapha Gaye, a fait face à la presse hier.

«On est enfin au complet depuis hier (dimanche). On avance un peu dans le contenu. L’état de forme évolue positivement, vraiment avec beaucoup de satisfaction», souligne-t-il. Avant de préciser : «On n’est pas encore prêts. On est encore loin, mais on est sur la bonne voie. L’état d’esprit est bon, il y a beaucoup de travail, d’enthousiasme, après on verra.»

A près d’un mois de la compétition, le technicien sénégalais dit n’avoir pas une idée précise du potentiel de son groupe. «On a une vague idée du groupe. On est à l’évaluation. C’est vraiment tôt, mais nous avons des repères sur le travail des unes et des autres, leur forme actuelle. Mais dans une ou deux semaines, tout peut évoluer», souligne Tapha Gaye. Avant de rassurer concernant les différents secteurs de jeu. «Dans tous les secteurs, nous avons du monde. Nous avons de l’expérience et de la jeunesse. C’est un peu cela qui a été notre option. Au bout de dix jours, deux semaines, on aura une idée de ce qu’on veut faire.»

Le duel des binationales
Concernant le choix des binationales, avec l’arrivée de Léna Timéra en concurrence avec la naturalisée américaine, Ciara Dillard, le coach des Lionnes explique que le choix se fera sur le terrain. «Tout dépendra de ce qu’elles vont faire sur le terrain. Je pense que cela a été clair pour elles avant de venir. Avoir une joueuse binationale, ce n’est pas sûr. Elle peut se blesser sur le terrain, être malade. Nous avons préféré amener les deux et choisir la meilleure. Mais la concurrence, c’est une chose normale. A tous les postes, il y a de la concurrence, après on va voir.»

A noter que les Lionnes vont prendre part à un tournoi aux Etats-Unis du 15 au 24 juillet 2023. Une aubaine pour le technicien sénégalais. «On espère avoir trois à cinq matchs. C’est un tournoi qui se faisait en Chine, mais avec le Covid, ils l’ont déplacé aux Etats-Unis. C’est une bonne opportunité», se réjouit-il.
Seule fausse note, les Lionnes ne vont pas disputer d’autres matchs amicaux à Dakar, faute de sparring-partners.

A noter que les Lionnes, qui partagent le Groupe C avec le Mali et l’Ouganda, vont bénéficier de trois jours de repos pour la fête de la Tabaski, avant d’aborder la dernière phase dès le lendemain.
Par Woury DIALLO – wdiallo@lequotidien.sn