La coalition présidentielle estime que la proposition du chef de l’Etat de permettre à tout citoyen de voter avec des documents autres que la carte biométrique est un «démenti» à l’opposition.

Benno bokk yaakaar (Bby) approuve la décision du président de la République de permettre aux citoyens qui n’ont pas encore eu leur carte de pouvoir voter avec des documents autres que la carte biométrique. En conférence de presse hier, le coordonnateur de la Cellule de communication de la coalition présidentielle estime que cette trouvaille «suffit largement pour mettre à nu les accusations mensongères de l’opposition qui, depuis plusieurs jours, n’a cessé de mettre la majorité présidentielle en mal avec les citoyens». Selon Pape Mahawa Diouf, cette opposition cherche à salir le parti au pouvoir. «Cette proposition du président de la République au Conseil constitutionnel est de permettre à tous ceux qui sont détenteurs de récépissé de dépôt d’inscription dans les listes électorales de pouvoir voter dimanche, munis d’une autre pièce d’identité, que ce soit l’ancienne carte d’identité, la carte électeur, le passeport, le permis de conduire ou encore pour ceux qui n’ont jamais voté de pouvoir le faire avec la fiche d’immatriculation», explique M. Diouf. Il souligne cependant qu’il faut attendre l’avis des 7 Sages pour exactement savoir quelle démarche adopter.
La Cellule de communication de Bby de poursuivre : «Pendant deux semaines, l’opposition a accusé la majorité de vouloir organiser une rétention sélective des cartes dans la perspective d’organiser de la triche pour les élections à venir. Cette opposition n’a pas été digne du Sénégal. Et la décision du président de la République montre que sa volonté de permettre à tous les citoyens dépositaires de récépissé de pouvoir voter est un démenti sanglant à leurs accusations qu’ils n’ont jamais cessé de porter depuis 3 semaines contre la majorité. L’op­position n’a fondé sa stratégie dans cette campagne que sur la violence, les injures, la menace et le sabotage. Cette démarche est celle du sabotage.»

Précision de la présidence de la République sur la saisine des 7 Sages : «Il s’agit plutôt de l’article 92 et non 72»
«Dans le Communiqué publié le (lundi) 24 juillet 2017, par le Pôle communication de la présidence de la République, il a été écrit que ‘’le président de la République a saisi le Conseil constitutionnel, par lettre en date du 24 juillet 2017, conformément à l’article 72 de la Constitution’’. Il s’agit plutôt de l’article 92. Le Pôle communication présente ses excuses pour cette malencontreuse erreur.»