En matchs de préparation des éliminatoires de la Can de beach soccer, joués à Diamalaye, vendredi et samedi, le Sénégal a été battu (4-6) par la Mauritanie, avant de prendre sa revanche (5-2) lors de la deuxième confrontation. De retour sur le banc des Lions du foot de plage, Ngalla Sylla fait le bilan des deux amicaux, au micro de wiwsport.
Quel bilan tirez-vous de cette double confrontation amicale ?
D’abord pour l’effectif, il fallait tourner avec 14 joueurs et tout le monde a joué sauf le 3e gardien. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on avait deux systèmes de jeu. Sur le plan offensif, on avait favorisé, lors du premier match, l’attaque placée, et lors du deuxième match, il fallait retourner sur notre principe de départ, le jeu direct. Pour le premier match, cela n’a pas marché, mais ce n’était pas mal aussi. On a rectifié sur le bloc défensif. Ce qu’il faut retenir sur l’ensemble des deux matchs, c’est qu’il y a du travail à faire et on y retourne dès ce lundi.
Qu’est-ce que vous retenez sur l’état de forme de vos joueurs après ces deux matchs ?
Il fallait faire 3 semaines de travail pour avoir la forme physique normale des joueurs. Certains comme Mamadou Sylla sont fatigués avec la fin du championnat, Assane Ba aussi. Comme d’autres joueurs avec le championnat de beach soccer. Il faut attendre la 3e semaine pour voir les plus aptes à jouer le championnat. Le travail continue.
Pensez-vous finalement que la Mauritanie est un bon adversaire pour préparer la Guinée ?
Oui, bien sûr. On a senti «l’esprit derby» et vous avez vu que les Mauritaniens ont jubilé après leur victoire vendredi. Il faut que les Sénégalais sachent que nous sommes l’équipe à battre. Nous sommes un modèle au football, que ce soit le beach soccer ou les autres catégories. Rien que de jouer avec le Sénégal est une source de motivation. On a vu que la Guinée s’est renforcée avec une expertise allemande pour se préparer. Nous aussi, on se prépare en conséquence.
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Vous êtes parti, vous êtes revenu. Est-ce que vous avez retrouvé le même niveau de jeu du Sénégal ?
Non ! Vous savez, c’est pourquoi j’ai tardé à signer. Parce que le plus important pour moi, ce n’est pas l’aspect financier. J’ai vu que mon pays était dans des difficultés, n’avait pas de coach. Avec tout ce qui s’est passé ici… Sur l’ensemble des joueurs, presque 4 habitent avec moi alors que je ne connais même pas leurs parents. Mais nous sommes une famille.
Peut-on savoir ce dont vous avez réellement besoin pour relever le niveau du beach soccer sénégalais ?
Il faut vivre des moments comme cela. Jouer des matchs amicaux souvent. Il faut inviter des équipes, jouer avec le Portugal ici, pourquoi pas ! Selon moi, c’est ce qui manque au Sénégal. Et après, peut-être l’Etat va appuyer avec un stade dédié au beach soccer. L’équipe doit voyager, jouer des matchs. Qu’on crée des tournois, l’équipe doit jouer souvent. On ne doit pas attendre les événements pour se préparer. La Fédération doit mettre les moyens pour cela. Il faut être dans la compétition.