BFEM – Moustapha Guirassy, ministre de l’Education nationale : «Toutes les conditions sont réunies pour un bon déroulement des épreuves»

Débuté hier, le Bfem se déroule dans de bonnes conditions sur tout le territoire national, en Guinée-Bissau, en Gambie et en Arabie Saoudite. Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, l’a fait savoir lors de sa traditionnelle visite de centres.Par Badé SECK –
Le ministre de l’Education nationale a procédé à la traditionnelle visite de supervision du déroulement des épreuves du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem). Moustapha Mamba Guirassy a consacré sa première étape de la visite au collège d’enseignement moyen Serigne Cheikh Anta Mbacké de l’Inspection de l’éducation et de la formation de Pikine-Guédiawaye. Dans ce centre, 259 candidats sont inscrits et on dénombre seulement 6 absents. Selon la présidente du jury Solange E. Thiam, «toutes les conditions sont réunies pour un bon déroulement des épreuves». Concernant les mesures sécuritaires, elle dit avoir pris toutes les dispositions pour empêcher l’usage des téléphones ou tout autre accessoire dans le centre.
Après cette étape, Moustapha Mamba Guirassy et sa délégation se sont rendus au collège Notre dame du Cap Vert de la même circonscription pédagogique. Partout le constat est le même. «Toutes les conditions sont réunies pour que les potaches composent dans d’excellentes conditions. Le Service d’hygiène, la Sonaged ont tour à tour procédé au nettoyage de tous les centres d’examen», a indiqué Makhtar Guèye, Ief de Pikine.
Dans ce centre, 249 candidats étaient en train de se pencher sur l’épreuve de Français au moment du passage du ministre de l’Education nationale. Il s’agit de la dissertation pour laquelle l’élève a le choix de traiter un sujet portant sur l’ouvrage Vol de nuit et un sujet axé sur l’usage des réseaux sociaux.
Le ministre de l’Education nationale, en tirant le bilan de la tournée, a annoncé que d’importantes innovations ont été prises pour relever le défi de la bonne organisation. «Cette année, la numérisation a été expérimentée durant tout le processus de l’organisation du Bfem», fait savoir Moustapha Guirassy. Il a annoncé que des mesures diligentes ont également «été prises pour permettre aux élèves qui n’ont pas d’extrait de naissance de pouvoir faire l’examen».
Cette année, sur l’étendue du territoire national, en Gambie, en Guinée-Bissau et en Arabie Saoudite, 191 mille 362 candidats sont en lice dont 110 mille 307 filles. Ils sont repartis dans 1152 centres d’examen. 12 mille 758 enseignants sont mobilisés pour l’administration des épreuves.
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