Du 7 novembre au 7 décembre 2024 à Dakar, se tiendra la 15ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art). Les Etats-Unis étant invité d’honneur de ce rendez-vous culturel, se préparent à marquer leur présence. En recevant la presse culturelle du Sénégal dans les locaux de l’ambassade, la conseillère aux Affaires publiques, Ruth Anne Stevens-Klitz, a salué le leadership du Sénégal dans le domaine des arts et de la culture. Par Ousmane SOW –
En prélude à la 15ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art), la presse culturelle du Sénégal a été reçue, ce mardi à l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal, par la conseillère aux Affaires publiques, Ruth Anne Stevens-Klitz. Au cours de cette rencontre d’échanges sur la participation des artistes et officiels de son pays en tant qu’invité d’honneur de cet événement majeur dédié aux arts plastiques, au design et aux arts numériques, elle a salué le leadership du Sénégal dans le domaine des arts et de la culture, et réaffirmé l’engagement de son pays à continuer de renforcer les liens culturels qui unissent les deux nations. «Nous avons hâte de célébrer ces liens culturels durables entre les Etats-Unis et le Sénégal. Le riche patrimoine culturel du Sénégal et sa richesse artistique contemporaine sont acclamés au niveau international. Et nous apprécions cette occasion de mettre en avant la créativité et la diversité du paysage artistique américain et de montrer comment l’Afrique continue d’inspirer les artistes américains. Nous sommes honorés de célébrer le partenariat extrêmement diversifié et profond entre les Etats-Unis et le Sénégal. C’est un lien fondé sur notre engagement commun en faveur de la démocratie, la paix et la prospérité, ainsi que de l’amitié chaleureuse entre nos peuples», a expliqué Ruth Anne Stevens-Klitz, conseillère aux Affaires publiques auprès des ambassades américaines au Sénégal et en Guinée-Bissau. Cependant, tout au long de la Biennale, le Pavillon américain, au Musée des civilisations noires (Mcn), présentera les œuvres d’artistes américains de renom tels que Ayana V. Jackson, Chase Johnson, Ya Levy La’Ford, Justen LeRoy, Adrian Burrell, Sonya Clark et Chelsea Odufu. Pour ces différents artistes, précise Ruth Anne Stevens-Klitz, chacun a eu une expérience en Afrique et s’inspire également des expressions artistiques africaines. «Nous encourageons tout le monde à venir visiter le Pavillon américain au Musée des civilisations noires (Mcn) et à assister aux conférences et performances organisées par l’ambassade des Etats-Unis pendant la Biennale. La Biennale de Dakar est très bien connue aux Etats-Unis comme en Afrique. Nous espérons bien que les artistes auront l’opportunité de voir, d’échanger et de se faire connaître un peu avec leurs collègues sénégalais et africains», a-t-elle dit, tout en précisant que ce sont des expositions multimédia. Donc, des projections de son et de lumière. «On a dans le Pavillon américain, 7 galeries. Et ce sont les mêmes styles de présentation que les artistes ont présentés dans des musées aux Etats-Unis», fait-elle savoir. Toutefois, les visiteurs auront également l’opportunité d’assister à des performances de danse, de musique et de cinéma avec des artistes américains qui viendront dialoguer avec le public, mais aussi renforcer les liens culturels qui sont au cœur du partenariat entre les Etats-Unis et le Sénégal. «Nous avons invité une compagnie de danse américaine pionnière qui s’appelle Step Afrika et qui s’inspire des traditions de la danse africaine pour créer un mélange unique de rythme, de mouvement et de narration qui unissent nos nations de part et d’autre de l’océan Atlantique. D’autres artistes et interprètes contribueront également au programme américain tout au long de la Biennale, offrant une gamme passionnante d’engagements artistiques», a avancé Ruth Anne Stevens-Klitz.