Les questions judiciaires, notamment l’indépendance de la Justice, ont été au cœur de la rencontre initiée à Badiana, par Yewwi askan wi (Yaw) de la commune de Djignaky. Occasion pour le candidat de Yaw à la mairie de Djignaky, Alphousseyni Amarta Diémé, de dénoncer les subterfuges de l’Administration et exhorter les électeurs, à aller malgré tout retirer leurs cartes.Par Ibou MANE(Correspondant)

– La Justice constitue le dernier rempart dans une Ré­publique. C’est pourquoi pour les patriotes et leurs partenaires de Yaw (Yewwi askan wi), les situations conflictuelles qui peuvent se dresser entre citoyens, entre des structures, ne doivent être tranchées que par la Justice, et seulement par la Justice ; et ce, en rendant la Justice, disent-ils, au nom du Peuple. Une manière pour ces derniers, d’inviter la Justice à faire son travail. Ce qui est loin d’être malheureusement le cas, arguent-ils. «Et de plus en plus comme le confirment les dernières manifestations, les populations ne semblent pas satisfaites des dernières décisions rendues par la Justice. Et là, il y a un effort à faire pour changer la donne, voire changer cette perception qui est très ancrée au sein des populations», a souligné Alphousseyni Amarta Diémé. Pour le candidat de Yaw à Djignaky, la Justice, comme les deux plateaux d’une balance, doit être équitable ; et ce, en disant le Droit, rien que le Droit, sans aucune autre considération, dit-il, en particulier.
Le patriote en chef de Djignaky, pour qui les élections obéissent à un processus bien déterminé ; et qu’il est donc de leur devoir, en tant que responsable, leader, de porter le message et attirer l’attention des électeurs par rapport aux différentes étapes de ce processus. «Et aujourd’hui, nous sommes à la phase du retrait des cartes d’électeur. Et malgré les subterfuges de l’Administration avec de nombreuses modifications, nous avons tenu le coup et mobilisé les populations sacrifiées par cette affaire là et à qui nous demandons d’aller tranquillement retirer leurs cartes», soutient Alphousseyni Diémé.
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