BIJOUTERIE Impact du Covid-19, financements non-adaptés, comptoir fonctionnel… : Des organisations professionnelles posent leurs revendications

La distribution de l’aide du Covid-19 continue d’enregistrer toujours des frustrés dans le monde de la culture. C’est ainsi que le Collectif des organisations professionnelles du Sénégal a tenu une rencontre hier avec la presse pour revenir sur deux points essentiels : Un quota d’or dédié aux bijoutiers du Sénégal pour la mise en place d’un comptoir fonctionnel et la commande d’une stratégie nationale de développement de l’artisanat. «Ces deux questions ont fini d’anéantir l’artisanat sénégalais, ce secteur qui pourvoit de nombreux emplois et forme une grande partie de la jeunesse qui n’a pas été prise en compte de la plus belle des manières», a laissé entendre Massylla Guèye, président du Collectif des organisations professionnelles du Sénégal.
M. Guèye renseigne que, malgré les promesses du Président Macky Sall, la mise en place du fonds de 35 milliards dédié aux artisans, tarde à se matérialiser et comporte plusieurs nébuleuses. «c’est pourquoi nous tenons à interpeller le chef de l’Etat».
Sur un autre registre, le président du Collectif des organisations professionnelles du Sénégal a noté des lenteurs dans le démarrage du Peja, le projet pour l’employabilité des jeunes par l’apprentissage. «Des financements non adaptés à notre secteur (Der, Fongip, etc.), l’implication accrue des artisans dans les structures d’encadrement pour les 3,50 milliards de francs annoncés par le Président, vu le nombre des jeune et de femmes que compte l’artisanat, vu les dommages subis par les artisans à cause de la pandémie, nous interpellons le chef de l’Etat pour plus de considération et d’implication.» «Pour notre ministre de l’Artisanat, qui a montré ses limites lors de sa dernière sortie médiatique, nous lui demandons de revoir sa copie et de réviser la vision du Président pour mesurer les enjeux de l’heure et l’importance de notre secteur, qui peut jouer un grand rôle pour la formation, l’employabilité des jeunes mais aussi le pourvoi d’emplois», dira M. Guèye.