Bilan – 18ème édition de Basketball without borders Africa : Panier de satisfécits pour les six «campeurs» sénégalais

Par Woury DIALLO (Envoyé spécial au Caire) – Ils sont six Sénégalais à avoir été sélectionnés pour la 18ème édition de la Basketball without borders (Bwb) au Caire (28 au 31 août), dans le pur respect de la parité (3 garçons, 3 filles). Pensionnaires de Seed Academy, ils ont vécu une nouvelle expérience aux côtés de légendes du basket mondial, de joueurs de la Nba, avec l’ambition de voir encore plus grand. Individuellement, chacun a su profiter de ces moments offerts aux meilleurs jeunes du continent, mais aussi partager, pendant une semaine, des expériences et cultures différentes autour d’une même passion, celle de la balle orange. Confidences !Penda Ndiaye, 17 ans«On a un très bon niveau»
«J’ai rejoint Seed Academy depuis que j’ai six ans. J’ai été Mvp lors du dernier camp de Fiba-Afrique au Sénégal. C’est la première fois que je voyage et je trouve que c’est une belle expérience. On apprend beaucoup auprès des coaches, des joueurs, c’est une belle aventure. On rencontre beaucoup d’autres jeunes du continent. On se fait des connaissances. On voit aussi comment les autres travaillent. On doit continuer à travailler, même si je trouve qu’on a un très bon niveau. Au final, je pense que je dois encore progresser en défense et pourquoi pas devenir encore Mvp.»
Fatou Faye Sané, 17 ans
«Progresser sur le plan physique»
«Je suis à Seed Academy depuis 3 ans. J’ai participé au dernier camp de Fiba-Afrique. C’est une expérience qui m’a permis de comprendre qu’il faut être solidaire et croire en soi. Au niveau du basket, je peux dire que c’est quasiment la même chose que nous faisons à Seed Academy. Même si c’est vrai que c’est un autre niveau parce qu’on regroupe les meilleurs jeunes du continent. Je dois progresser sur le plan physique. Personnellement, j’espère être la Mvp du camp et participer à d’autres camps en Afrique et dans le monde.»
Bakhaw Sèye, 17 ans
«On a besoin de ce genre de camp pour progresser»
«C’est ma première expérience en dehors du Sénégal. On a côtoyé différentes cultures, acquis de l’expérience et je crois que c’est une bonne chose pour les jeunes basketteurs. On a besoin de ce genre de camp pour progresser. C’est une chance. Je dois améliorer mon shoot, mais aussi mettre beaucoup d’impact dans la pénétration. On me dit souvent que je dois utiliser ma force physique pour m’imposer dans ce domaine. J’espère pouvoir progresser pour pouvoir, demain, représenter mon pays.»
Matar Wade, 17 ans
«Continuer à travailler»
«C’est une belle expérience même si j’ai déjà participé à des compétitions aux Etats-Unis et au Mexique avec la Nba Academy, puisque je suis dans ce centre. Je crois que je dois progresser en défense et sur les shoots. L’objectif, c’est d’aller aux Etats-Unis dans une bonne école. Ensuite, revenir au Sénégal pour représenter mon pays. On a un bon niveau dans le continent, mais on doit continuer à travailler.»
Modou Fall Thiam, 17 ans
«La Bwb nous permet de grandir»
«C’est une bonne opportunité, pour nous les jeunes, d’avoir ce genre de camp. Cela nous permet de grandir. On apprend beaucoup auprès de gens qu’on ne voyait qu’à la télé. Etre en face de coaches ou joueurs de la Nba, c’est quelque chose d’énorme. Je crois que c’est sur le plan tactique que je dois améliorer mon basket. Par contre, sur le plan physique et des shoots, je crois que ça se passe bien. Mais je vais continuer à travailler. Je suis là pour être le Mvp du camp. Au-delà, c’est d’aller en Nba.»
Abdou Aziz Yadd, 17 ans
«Une bonne chose pour le basket africain»
«C’est la première fois que je participe à un camp de la Bwb. J’en ai toujours rêvé et j’avoue que j’ai acquis beaucoup d’expérience pendant ces moments passés ici. C’est la première fois que je vois des coaches ou des joueurs de la Nba. Quand on a la chance d’être conseillé par ces gens, c’est quelque chose d’énorme. On te demande beaucoup de concentration, de respecter les attaques, les consignes. Il faut une certaine mentalité pour accéder au haut niveau. Je dois aussi progresser au niveau des shoots et sur le plan physique. Parfois, je manque aussi de concentration. J’espère que ce genre de camp va m’aider à signer Pro et pourquoi pas aller en Nba.»
wdiallo@lequotidien.sn