Le directeur des Opérations de la Nba Africa, Kita Matungulu, dresse un bilan satisfaisant de la 20e édition de la Basketball Without Borders qui s’est déroulée à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 3 au 6 août. Saluant la performance des jeunes campeurs sénégalais, il estime que le travail doit davantage être étendu vers des pays moins connus en termes de basket, mais qui regorgent beaucoup de talents.Quel bilan tirez-vous de la 20e édition de la Basketball Without Borders ?
C’est un grand succès pour nous. On a pu avoir un groupe de jeunes, malgré l’absence de certains qui sont en sélection et qui ne pouvaient pas prendre part à la présente édition. Malgré cela, on a pu avoir de très bons joueurs, de grands coachs. Ce qui fait qu’on a eu tous les ingrédients qu’on recherchait dans ce camp. C’est vrai qu’au départ, certains avaient des appréhensions quant à la qualité du groupe, mais on s’est rendu compte, au fil des jours, que les gamins étaient très bons. Comme vous l’avez constaté, nous avons eu de très bons matchs. Il y a beaucoup de jeunes qui ont l’opportunité d’être recrutés parce qu’il n’y a vraiment pas eu une grande différence entre le camp de cette année et celui de l’année dernière. Ce qui renforce le travail que nous continuons à faire pour les jeunes basketteurs africains à travers la Basketball Without Borders.
Des pays comme la Zambie, où on ne parle pas beaucoup de basket, envoient quand même de très bons joueurs. Qu’est-ce qui est en train d’être fait par la Nba Afrique pour aider ces jeunes à continuer à progresser ?
On continue de travailler avec ces pays dans la formation des coachs. Aujourd’hui, je trouve cette question très importante puisqu’il y a effectivement une jeune fille de la Zambie (Taonga Shanzi) qui a été récompensée. Cela veut dire que nous devons continuer à travailler sur toute l’Afrique, pas seulement dans des pays de basket, mais aussi dans tous les pays du continent. Le talent, on peut le trouver partout. C’est de notre responsabilité d’offrir à ces jeunes la possibilité de vivre de leur passion. Donc, on va continuer à travailler avec les jeunes, mais aussi avec les coachs. On fait beaucoup de Clinics dans les pays qui ne sont pas de grands pays de basket comme le Sénégal, le Nigeria…
Justement, comment avez vous trouvé la participation des 6 jeunes Sénégalais ?
Les jeunes Sénégalais étaient à un niveau supérieur. C’est quand même une bonne chose de voir la nouvelle génération parce qu’il y a une autre qu’on connaît. Je suis très fier de ce qu’ils ont fait pendant le camp. Autant les Filles que les Garçons, ils ont eu des récompenses. Le futur s’annonce bien pour les jeunes basketteurs sénégalais.
Après deux éditions de suite en Afrique du Sud, qu’est-ce qui est prévu pour l’année prochaine ?
L’Afrique est un grand continent. On essaie d’aller dans des pays différents. Comme on a fait il y a quelques années au Sénégal, je crois qu’on devrait voir si on peut le faire dans un autre pays. Ce serait une très bonne chose après deux éditions en Afrique du Sud. On n’a pas encore pris de décision. On va réfléchir sur les opportunités qui se présentent. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne pense pas que cela se fera une troisième fois en Afrique du Sud.
Peut-être au Sénégal ?
C’est possible. Il y a d’autres pays aussi comme le Maroc ou l’Angola. Comme je l’ai dit, ça risque d’être dans un autre pays que l’Afrique du Sud. On est à peu près très avancés sur ce point. On choisira le pays après avoir analysé les opportunités qui se présentent pour la prochaine édition.
Par Woury DIALLO wdiallo@lequotidien.sn
(Envoyé spécial à Jo’burg)