D’importants accords ont été conclus pendant le forum Invest in Senegal, qui a été clôturé hier au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad).Par Dialigué FAYE –

Les rideaux sont tombés sur la première édition du Forum Invest in Senegal, qui s’est tenu au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad). Et pendant cette rencontre internationale sur l’investissement au Sénégal, d’importants accords ont été conclus, a relevé le Premier ministre qui procédait hier à la clôture dudit forum. Entre autres, Amadou Ba a énuméré «l’accord d’investissement conjoint pour le développement de la Zone économique spéciale de Diass, entre Apix Sa, Arise, Nrc et Afc pour un montant de 265 millions de dollars en faveur du développement rapide de 220 hectares sur une partie de la Zes de Diass». Cet accord, explique le Pm, «facilitera l’implantation d’entreprises industrielles et de services de rang mondial, créateurs de milliers d’emplois directs. Cet important investissement vient s’ajouter à celui portant sur 31 milliards, déjà mobilisés par l’Etat auprès de la Boad, qui permettra la mise en place des infrastructures de connectivité, des aménagements sur 100 hectares, des bâtiments administratifs et services connexes ; le contrat avec les entreprises sénégalaises (Sertem et Diass industries) chargées de la réalisation des travaux, qui seront lancés en marge de la réception du terminus de la gare du Train express régional de l’aéroport international Blaise Diagne prévue demain. Au total, avec la signature de ces conventions, 315 millions d’euros sont mobilisés dont 80% sous forme d’investissement direct non générateur de dette publique». A cela, il ajoute le «lancement d’un fonds de développement des territoires de 5 milliards de dollars, sous l’égide du Groupe des Nations unies sur le développement durable, l’appétence pour l’investissement de 2 milliards de livres par an pour Uk export dans le but d’accompagner l’installation des entreprises britanniques au Sénégal, l’intermédiation avec Fongip et Bnde pour 2000 milliards de francs au profit des entreprises sénégalaises, la volonté de mettre en place un véhicule de financement pour les infrastructures et pour l’assainissement, par ailleurs plusieurs lettres d’intentions d’investissements privés ont été signées, notamment pour l’exploitation pétrolière et gazière, l’assainissement urbain, les zones économiques spéciales».
Au-delà des projets et secteurs présentés lors de ce forum, le Premier ministre s’est réjoui de la diversité et du haut niveau de représentation des participants et du soutien que le Sénégal a obtenu de pays amis, tant au niveau de l’engagement de leur gouvernement qu’au niveau de leur secteur privé.
Ainsi, souligne Amadou Ba, «en marge des différentes sessions programmées, plus de 800 contacts ont été établis, témoignant de la confiance grandissante des acteurs économiques envers le Sénégal et de leur intérêt pour les opportunités d’investissement qui se déploient sur notre territoire.
Près de 30 projets offrant un réel potentiel pour le développement économique et social du Sénégal et couvrant 12 secteurs, parmi lesquels l’énergie, l’agriculture, l’industrie, le numérique, l’économie verte, etc., ont ainsi été mis en lumière».
Pour ce qui concerne le secteur de l’énergie, indique le Pm, «le besoin en investissement représentait dans le cadre de ce forum, près de 2 milliards de dollars». Il rappelle que «ce secteur revêt d’ailleurs un intérêt particulier avec l’engagement pris en marge du Sommet de Paris pour un Nouveau pacte financier, d’atteindre 40% d’énergies renouvelables dans notre mix énergétique d’ici 2030. Cette ambition est associée à des engagements de financement estimés à 2, 5 milliards d’euros. Cette initiative a été rendue possible grâce au partenariat pour une transition énergétique équitable que le Sénégal a établi avec la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Union européenne».
M. Ba reste convaincu que cette mobilisation financière permettra au gouvernement d’atteindre cet objectif, car le Sénégal «est déjà à un taux de 31% d’énergies renouvelables…».
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