70% des moutons présentés dans les différents marchés et points de vente du territoire national, lors de la Tabaski 2020, sont issus de la production locale. C’est ce qu’a fait savoir jeudi le ministre de l’Elevage et des productions animales.
«Au cours de cette opération Tabaski, sur 10 moutons qui ont transité par les foirails, les 7 ont été l’œuvre de la production locale et que seuls trois sont issus des importations. C’est un indicateur qui m’a marqué», a indiqué Aly Saleh Diop.
Un bon indicateur dans la perspective de l’atteinte de l’autosuffisance en moutons projetée par les autorités.
«Ce ratio est extrêmement important et c’est un indicateur qu’on devra à l’avenir suivre pour permettre de mesurer le travail de façon à ce que l’on puisse arriver dans un court terme à ce que l’ensemble de la production nationale puisse couvrir les besoins de la Tabaski», a expliqué le ministre de l’Elevage et des productions animales, saluant l’engagement des acteurs qui a permis d’en arriver là. «Il faudra tout faire pour réduire graduellement le ratio des importations», a exhorté M. Diop. Un atelier sur le bilan de la Tabaski 2020 et la préparation de celle de 2021 s’est tenu au ministère en présence des différents acteurs du secteur.
951 mille 125 têtes ont été présentées au total pour une demande de 810 mille têtes, lors de l’édition 2020, selon les documents de présentation.
Pour la Tabaski 2021 programmée aux alentours du 19 juillet, Aly Saleh Diop compte mobiliser tous les acteurs pour une réussite de sa première expérience à la tête du département. C’est la raison de la rencontre qui a réuni une centaine de participants pendant près de sept tours d’horloge.